Quel que soit le chemin.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 4 lecture
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Quel que soit le chemin, quelle que soit la route
Nous y cheminons seuls, en proie à tous nos doutes. 
Nous pouvons y croiser parfois une âme sœur,
Qui nous met, en ce cas, un peu de baume au cœur.

Mais nous voyageons seul au sein de la capsule
Ce corps de chair, de sang, aux pouvoirs minuscules.
Nous ne l’avons choisi, il faut en prendre soin
Si l’on veut, le veut-on ?, aller un peu plus loin.

Ce que nous découvrons, ce qui nous émerveille 
L’émotion qu’on ressent et que la vie réveille
Ces trésors sont pour nous et à jamais s’effacent,
Sauf si par nos écrits, nous en gardons des traces.

Car les bibliothèques sont des cimetières 
Où nous parlent les morts, à nous tous les vivants
Ils ont voulu laisser après eux et derrière 
Le peu qu’ils ont compris pour résister aux vents

À ces vents de l’histoire qui balayent les hommes 
À ces rêves de gloire qui hantaient déjà Rome,
À ces vents qui emportent sur les ailes du temps
Tout ce qu’ils entrevoient l’espace d’un instant.

Quels que soient nos chemins et quels que soient nos doutes
Ils ont tous même fin, tout au bout de nos routes.
Tout ce que l’on y fait, n’y revêt quelque sens
Que si l’on a conscience de cette évanescence.
Pierre Jean Boutet - Logo
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