Quelque part en France.

Les haies, partout, quadrillent les prés verdoyants
On y entend les trilles des oiseaux du printemps 
Oh la belle contrée ! Comme elle sait charmer
Et combien, devant elle, on a le cœur en paix !

Voilà un coin de France qui semble préservé 
De bien de ces attaques, que l’on nomme progrès 
Ses collines et ses monts, ses bois, ses pâturages 
N’ont pas beaucoup changé sans doute au cours des âges.

J’en demeure ébloui et les yeux plein d’étoiles 
Le vert est si intense qu’on pourrait à le voir
Se dire que le peintre l’a posé sur la toile
Au point que lui même, ne pouvait pas y croire.

Comme dans ces tableaux des peintres d’autrefois
Ce sont de grands troupeaux qui paissent ici et là, 
Images d’abondance, de campagne apaisée 
Même de Paradis qui se sont imposées.

C’est dans le haut Allier, un coin de Haute Loire
Du côté de Brioude et du Puy en Velay
Que la nature ainsi est en habits de gloire.
Aurais-je fait la faute de vous le révéler ?