Qui aime à entendre des oiseaux de malheur
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
5 lecture
(0)
On est bien plus sensible aux marchands de bonheur.
Les belles ritournelles, les hurlements de joie
Parlent à nos oreilles plus que les cris d’effroi.
Le poète de l’ombre tourmenté par le sombre
N’aura trop de lecteurs toujours en petit nombre.
Le poète de lumière joue des plus belles pierres
Il aura un public plus grand que ses prières.
Les gens préfèrent rire pour mieux en oublier
Les peines qui alourdissent le pas sous leurs souliers.
Plus facile les pleurs à voir dans un miroir
Combien sont de raisons d’éprouver désespoir.
Rire de ses déboires, moquer tous nos défauts
Combien indispensables sont ces gens qu’il nous faut.
Quand d’autres eux s’emploient plutôt aux cris d’alerte
Espérant que ces cris ne sont en pure perte.
Quant à moi je m’efforce d’être des deux côtés
Quand même plutôt d’un, j’avoue je pencherai.
Aux poèmes d’amour, facéties, fantaisies
J’ajoute des textes sombres avec frénésie.
Écartelé sans doute par la réalité
Je vis un grand bonheur, je ne puis le nier,
Mais grande est mon angoisse à voir aussi sombrer
Ce monde admirable et notre humanité.
Les belles ritournelles, les hurlements de joie
Parlent à nos oreilles plus que les cris d’effroi.
Le poète de l’ombre tourmenté par le sombre
N’aura trop de lecteurs toujours en petit nombre.
Le poète de lumière joue des plus belles pierres
Il aura un public plus grand que ses prières.
Les gens préfèrent rire pour mieux en oublier
Les peines qui alourdissent le pas sous leurs souliers.
Plus facile les pleurs à voir dans un miroir
Combien sont de raisons d’éprouver désespoir.
Rire de ses déboires, moquer tous nos défauts
Combien indispensables sont ces gens qu’il nous faut.
Quand d’autres eux s’emploient plutôt aux cris d’alerte
Espérant que ces cris ne sont en pure perte.
Quant à moi je m’efforce d’être des deux côtés
Quand même plutôt d’un, j’avoue je pencherai.
Aux poèmes d’amour, facéties, fantaisies
J’ajoute des textes sombres avec frénésie.
Écartelé sans doute par la réalité
Je vis un grand bonheur, je ne puis le nier,
Mais grande est mon angoisse à voir aussi sombrer
Ce monde admirable et notre humanité.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.