Qui pour corriger le tir ?
Publié le 03 août 2025
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Des tombereaux d’ordures déversées dans les mers
Quelle pilule amère pour notre vieille terre
Des océans immenses où le plastique danse
Bientôt de toute vie ce sera le silence.
De l’air empuanti par mille cheminées
Par de maudits rejets d’usines effrénées
Des nuages chargés non de pluies mais d’acides
Bientôt de toute vie la terre sera vide.
Des poisons répandus, injectés dans les sols
D’insectes et d’oiseaux on ne voit plus les vols
Des fleuves qui charrient des monceaux d’immondices
Au lieu de bien des vies, plus que des artifices.
Partout des incendies fruits de la sécheresse
Températures hautes et nappes d’eau en baisse
La terre se craquelle, elle n’est plus que croûte
Et la vie dans les sols est hélas en déroute.
Plutôt que de veiller à corriger le tir
Ou de se réveiller juste pour ne pas mourir
Les hommes se dispersent entre violences et guerres
Ils semblent de la terre hélas n’avoir que faire.
Quelle pilule amère pour notre vieille terre
Des océans immenses où le plastique danse
Bientôt de toute vie ce sera le silence.
De l’air empuanti par mille cheminées
Par de maudits rejets d’usines effrénées
Des nuages chargés non de pluies mais d’acides
Bientôt de toute vie la terre sera vide.
Des poisons répandus, injectés dans les sols
D’insectes et d’oiseaux on ne voit plus les vols
Des fleuves qui charrient des monceaux d’immondices
Au lieu de bien des vies, plus que des artifices.
Partout des incendies fruits de la sécheresse
Températures hautes et nappes d’eau en baisse
La terre se craquelle, elle n’est plus que croûte
Et la vie dans les sols est hélas en déroute.
Plutôt que de veiller à corriger le tir
Ou de se réveiller juste pour ne pas mourir
Les hommes se dispersent entre violences et guerres
Ils semblent de la terre hélas n’avoir que faire.

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