Regards sur la vie.

Combien ont propension à faire leurs adieux
À s’épancher sans frein, presque les larmes aux yeux
Parlant de leur passé avec nostalgie
Déplorant le présent qui accable leur vie ?

Ils se plaisent à goûter leurs meilleurs souvenirs
Mais aussi à pleurer leurs remords et regrets
Ils se plaignent de n’avoir plus vraiment d’avenir
Et de n’avoir percé de la vie les secrets.

Assez de ces complaintes et donnez moi à lire
Des écrits pleins d’entrain qui donnent envie de vivre
Jeunes gens livrez moi vos motifs enthousiastes
Et chassez loin de moi tous ces pleurs et leurs miasmes !

Pourquoi si peu d’écrits  chez tous ceux qui entament
Un parcours tout nouveau, une nouvelle histoire ?
Ne peut-on partager avec tous ces espoirs
Que le monde aujourd’hui pourtant je crois réclame ?

L’action toujours doit-elle se passer de ces mots ?
L’écrit lui ne rappelle que des passés enfuis.
Il faut pouvoir tout dire pour en chasser les maux
Et pourquoi pas en rire si à nul ça ne nuit ?

Oh combien j’aime lire de ces textes tout neufs 
Écrits par ceux qui sortent à peine de leur œuf 
Pour affronter la vie, y mordre à pleines dents
J’y ressemblais un peu lorsque j’avais vingt ans !