Réhabilitons la tête de veau
Publié le 03 août 2025
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Je sais ce n’est pas bien de se payer sa tête
Mais pourtant c’est si bon j’ai donc envers lui dette
Surtout lorsque la sauce est la sauce gribiche
Je ne l’échangerai contre un cuissot de biche.
J’en sais qui font la tête et qui plaigne le veau
Mais moi je lui fait fête, même si c’est pas beau
On ne tue pas la bête d’abord pour ce morceau
Ce serait donc très bête qu’il aille au ruisseau.
À ceux qui n’ont jamais goûté à un tel met
Je dis essayez donc avant de dire jamais
Il sera toujours temps de vous faire végan
Si le plat est pour vous, après ça rebutant.
N’allez pourtant pas croire que je sois un dévot
Pour manger de la viande ou d’la tête de veau
Mais ce plat succulent mérite quelques mots
Avant de disparaître sous de futurs assauts.
L’homme à ma connaissance est bien un omnivore
S’il peut se nourrir d’herbes, il a le droit encore
De goûter à des viandes que quelques herbivores
Lui offrent sur un plat et ça je n’en démords.
C’est paraît-il pas bien de se payer sa tête
Mais parfois je le fais et la conscience nette
Surtout lorsqu’elle est à la sauce gribiche
D’avance j’en salive, à sa pensée je biche.
Mais pourtant c’est si bon j’ai donc envers lui dette
Surtout lorsque la sauce est la sauce gribiche
Je ne l’échangerai contre un cuissot de biche.
J’en sais qui font la tête et qui plaigne le veau
Mais moi je lui fait fête, même si c’est pas beau
On ne tue pas la bête d’abord pour ce morceau
Ce serait donc très bête qu’il aille au ruisseau.
À ceux qui n’ont jamais goûté à un tel met
Je dis essayez donc avant de dire jamais
Il sera toujours temps de vous faire végan
Si le plat est pour vous, après ça rebutant.
N’allez pourtant pas croire que je sois un dévot
Pour manger de la viande ou d’la tête de veau
Mais ce plat succulent mérite quelques mots
Avant de disparaître sous de futurs assauts.
L’homme à ma connaissance est bien un omnivore
S’il peut se nourrir d’herbes, il a le droit encore
De goûter à des viandes que quelques herbivores
Lui offrent sur un plat et ça je n’en démords.
C’est paraît-il pas bien de se payer sa tête
Mais parfois je le fais et la conscience nette
Surtout lorsqu’elle est à la sauce gribiche
D’avance j’en salive, à sa pensée je biche.

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