Réhabilitons le cornichon
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
6 lecture
(0)
Il n’a pas l’apparence d’un tout joli bichon
C’est un humble légume appelé cornichon
Malgré ce nom propice à des évocations
Il n’a pas su d’Eros retenir l’attention.
À celui que l’on aime sans le traiter de con
On préfère lui dire mon pauvre cornichon
Avec dans la voix un peu de compassion
Pour qui hérite d’un titre tourné en dérision.
Souvent à l’origine on parlait du cocu
Lui qui porte des cornes sans en avoir rien su
On lui colla l’image du légume ventru
Orné hélas pour lui de toutes ces verrues.
Sa place est sans conteste dans un bocal de verre
Baigné dans le vinaigre et les petits oignons
Un régal pour tous ceux sur qui son goût opère
Et qui avec délice toujours le croqueront.
Moi j’ai dans la rétine des images obsédantes
De tas de cornichons placés en rang d’oignons
Qui triment à l’usine de façon débordante
Pour remplir bien la panse de gros et gras cochons.
Il n’a pas mérité de jouir d’autant d’opprobre
Lui qu’on va récolter jusqu’au mois d’octobre
Je veux du cornichon voir le côté mignon
Et l’avaler tout cru avec délectation.
Comme il semble écrasé dans son petit bocal
Contre ses congénères aurait-il un peu mal ?
Des petits et des gros de différents calibres
Qu’on choisit nous gourmands de mettre à l’air libre
Voilà le cornichon et son drôle de nom
Dont on qualifie parfois un homme un peu con
Il n’a pas belle allure dans sa couleur verdâtre
Plongé dans le vinaigre avec son goût âcre
Mais beaucoup l’aiment fort et veulent le goûter
Avec un bon jambon en sandwich au goûter
Il doit se récolter par besoin chaque jour
Pour n’être pas trop gros et valoir quelque sous
Il vient souvent de loin des Indes orientales
Pour combler de plaisir nos bouches occidentales
Sa cueillette exigeante vous bousille le dos
Pour ceux qui s’y adonnent ce n’est pas un cadeau.
C’est un humble légume appelé cornichon
Malgré ce nom propice à des évocations
Il n’a pas su d’Eros retenir l’attention.
À celui que l’on aime sans le traiter de con
On préfère lui dire mon pauvre cornichon
Avec dans la voix un peu de compassion
Pour qui hérite d’un titre tourné en dérision.
Souvent à l’origine on parlait du cocu
Lui qui porte des cornes sans en avoir rien su
On lui colla l’image du légume ventru
Orné hélas pour lui de toutes ces verrues.
Sa place est sans conteste dans un bocal de verre
Baigné dans le vinaigre et les petits oignons
Un régal pour tous ceux sur qui son goût opère
Et qui avec délice toujours le croqueront.
Moi j’ai dans la rétine des images obsédantes
De tas de cornichons placés en rang d’oignons
Qui triment à l’usine de façon débordante
Pour remplir bien la panse de gros et gras cochons.
Il n’a pas mérité de jouir d’autant d’opprobre
Lui qu’on va récolter jusqu’au mois d’octobre
Je veux du cornichon voir le côté mignon
Et l’avaler tout cru avec délectation.
Comme il semble écrasé dans son petit bocal
Contre ses congénères aurait-il un peu mal ?
Des petits et des gros de différents calibres
Qu’on choisit nous gourmands de mettre à l’air libre
Voilà le cornichon et son drôle de nom
Dont on qualifie parfois un homme un peu con
Il n’a pas belle allure dans sa couleur verdâtre
Plongé dans le vinaigre avec son goût âcre
Mais beaucoup l’aiment fort et veulent le goûter
Avec un bon jambon en sandwich au goûter
Il doit se récolter par besoin chaque jour
Pour n’être pas trop gros et valoir quelque sous
Il vient souvent de loin des Indes orientales
Pour combler de plaisir nos bouches occidentales
Sa cueillette exigeante vous bousille le dos
Pour ceux qui s’y adonnent ce n’est pas un cadeau.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.