Remercions le temps.
Publié le 03 août 2025
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Le temps nous interroge et nous passons du temps
A nous dire pourquoi nous est-il si compté ?
Si le temps nous obsède c’est qu’on en manque tant
Toujours hélas bien moins que l’on en escomptait.
Combien nous les poètes passions-nous donc de temps
A constater sans cesse qu’il est si inconstant.
Les uns ont tant à faire et en manquent pourtant
Tandis que beaucoup d’autres ne font rien d’important.
On compte les années, est ce pour se distraire ?
Ou pour se rassurer depuis qu’on a pu naître.
On loue les grands vieillards pour conjurer nos peurs
On plaint les jeunes graines effacées avant l’heure.
Mais le temps est aveugle, plutôt indifférent
À tout ce qu’on peut faire de nos précieux moments
Il passe et c’est tout, pour tous également
Si toi tu disparais, demeure son courant.
Nous usons pour le voir de mille subterfuges
Des montres, des horloges, où les heures défilent
Mais pour s’en prémunir il n’est aucun refuge
Le temps passe sur nous, jusqu’à rompre le fil.
Changeons notre regard, voyons ce qu’il nous donne
Chaque jour des instants où vivre ou s’exalter
Plutôt que de pleurer sur ce qu’on abandonne
Remercions le temps qui nous est accordé.
A nous dire pourquoi nous est-il si compté ?
Si le temps nous obsède c’est qu’on en manque tant
Toujours hélas bien moins que l’on en escomptait.
Combien nous les poètes passions-nous donc de temps
A constater sans cesse qu’il est si inconstant.
Les uns ont tant à faire et en manquent pourtant
Tandis que beaucoup d’autres ne font rien d’important.
On compte les années, est ce pour se distraire ?
Ou pour se rassurer depuis qu’on a pu naître.
On loue les grands vieillards pour conjurer nos peurs
On plaint les jeunes graines effacées avant l’heure.
Mais le temps est aveugle, plutôt indifférent
À tout ce qu’on peut faire de nos précieux moments
Il passe et c’est tout, pour tous également
Si toi tu disparais, demeure son courant.
Nous usons pour le voir de mille subterfuges
Des montres, des horloges, où les heures défilent
Mais pour s’en prémunir il n’est aucun refuge
Le temps passe sur nous, jusqu’à rompre le fil.
Changeons notre regard, voyons ce qu’il nous donne
Chaque jour des instants où vivre ou s’exalter
Plutôt que de pleurer sur ce qu’on abandonne
Remercions le temps qui nous est accordé.

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