Rogner les ailes.
Publié le 03 août 2025
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À de petits oiseaux, on a rogné les ailes
Qu’ils restent sagement blottis dans leur volière
Tout juste peuvent-ils jouer des balancelles
Plus besoin d’ériger, des cages et des barrières.
Aux hommes bien souvent, on a rogné de même
Toute envie de voler par dessus leurs problèmes
Résignés pour toujours, à vivre comme ils crèvent
Sans plus même songer, à vivre un peu leurs rêves.
Ils restent englués, dans ces toiles subtiles
Qu’on a tissées pour eux, pour leur rendre facile
De supporter le joug des contraintes acceptées
Ils ne voient la sortie, par où s’en échapper.
Déchirer tous ces liens, s’arracher à la glu
Ce rêve ou cette envie la plupart ne l’ont plus
Ils préfèrent accepter de suivre en cohorte
Sans même imaginer s’ouvrir quelque autre porte.
La liberté hélas n’est pour beaucoup qu’un mot
La société est là pour brandir ses drapeaux
Il leur reste les songes pour penser un ailleurs
Mais si peu savent encore ce que c’est le bonheur.
Qu’ils restent sagement blottis dans leur volière
Tout juste peuvent-ils jouer des balancelles
Plus besoin d’ériger, des cages et des barrières.
Aux hommes bien souvent, on a rogné de même
Toute envie de voler par dessus leurs problèmes
Résignés pour toujours, à vivre comme ils crèvent
Sans plus même songer, à vivre un peu leurs rêves.
Ils restent englués, dans ces toiles subtiles
Qu’on a tissées pour eux, pour leur rendre facile
De supporter le joug des contraintes acceptées
Ils ne voient la sortie, par où s’en échapper.
Déchirer tous ces liens, s’arracher à la glu
Ce rêve ou cette envie la plupart ne l’ont plus
Ils préfèrent accepter de suivre en cohorte
Sans même imaginer s’ouvrir quelque autre porte.
La liberté hélas n’est pour beaucoup qu’un mot
La société est là pour brandir ses drapeaux
Il leur reste les songes pour penser un ailleurs
Mais si peu savent encore ce que c’est le bonheur.

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