Sa réponse.
Publié le 03 août 2025
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Il en avait franchi à son âge des portes
Et doublé bien des caps sans que ça lui apporte
Les réponses partout qu’il s’en allait chercher
Persuadé alors qu’elles devaient s’y cacher.
À présent qu’il est vieux ses pas sont plus comptés
Il arpente encore les coins de sa contrée
Poussé par cette voix qui toujours lui intime
Que ce qu’il cherche est là dans ces efforts ultimes.
Un beau jour épuisé, à deux doigts de céder
Le voilà qui s’assied et qui dit excédé :
En voilà c’est assez je vais abandonner
Tant pis mais c’est trop dur, il faut me pardonner.
Il lève alors les yeux sur le panorama
Sur la grande vallée qui vit ses premiers pas
La montagne est fière et le soleil là-haut
Éclaire les forêts, pâtures et ruisseaux.
Il regarde étonné pour la première fois
La beauté du pays bien qu’il l’ait vu cent fois.
Il entend tout en lui à nouveau cette voix
Qui lui dit c’est très bien qu’à présent tu le vois.
Lui qui a parcouru le monde en tous sens,
C’est seulement alors qu’il prend enfin conscience,
Que c’était bien ce lieu où il naquis jadis
Qui était sa réponse et mieux son paradis.
Et doublé bien des caps sans que ça lui apporte
Les réponses partout qu’il s’en allait chercher
Persuadé alors qu’elles devaient s’y cacher.
À présent qu’il est vieux ses pas sont plus comptés
Il arpente encore les coins de sa contrée
Poussé par cette voix qui toujours lui intime
Que ce qu’il cherche est là dans ces efforts ultimes.
Un beau jour épuisé, à deux doigts de céder
Le voilà qui s’assied et qui dit excédé :
En voilà c’est assez je vais abandonner
Tant pis mais c’est trop dur, il faut me pardonner.
Il lève alors les yeux sur le panorama
Sur la grande vallée qui vit ses premiers pas
La montagne est fière et le soleil là-haut
Éclaire les forêts, pâtures et ruisseaux.
Il regarde étonné pour la première fois
La beauté du pays bien qu’il l’ait vu cent fois.
Il entend tout en lui à nouveau cette voix
Qui lui dit c’est très bien qu’à présent tu le vois.
Lui qui a parcouru le monde en tous sens,
C’est seulement alors qu’il prend enfin conscience,
Que c’était bien ce lieu où il naquis jadis
Qui était sa réponse et mieux son paradis.

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