Sans compter.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 8 lecture
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Vas, tais toi, et surtout n’ajoute pas un mot 
Lorsqu’on le rabrouait, on lui disait cela.
Et à présent qu’il est, à ton tour, vieux et las
Il regrette ce temps où il était un marmot.

Il retrouve l’enfant sans besoin de mémo 
Il ne l’a pas quitté, tout au fond, il est là 
Il l’appelle et il vient sans aucun tralala
Sur son tapis volant ou à dos de chameau.

Car il rêvait toujours, et toujours sans compter
Lorsqu’il écoutait bien, fasciné par ces mondes
Qui naissaient à travers ce qu’on lui racontait.

Quand il était puni, qu’il était reprouvé, 
Son imagination alors vive et féconde 
L’amenait où personne ne pouvait le trouver.
Pierre Jean Boutet - Logo
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