Sans eux.
Publié le 03 août 2025
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Pourrai-je enfin me taire et goûter le silence ?
Saurai-je cesser de dire ce que je pense ?
Seule je crains la mort ou ce qui lui ressemble
Parviendra peut être à ce que plus je ne tremble.
Je tremble à tout moment, et mes mots s’en souviennent,
Tous ces frémissements sans cesse ils adviennent,
Des frissons de plaisir qui traversent mes sens
Des tremblements de peur dus à quelque prescience.
Au profond de mes nuits, je sais, je tremble encore
Quand rêves et cauchemars s’emparent de mon corps.
S’y mêlent et s’emmêlent espoirs et idées noires
Au diapason d’un monde où à tout l’on peut croire.
Croire qu’il est toujours ce paradis sur terre
Car y subsiste encore quelques arpents de rêve.
Croire qu’il va tout droit vers son prochain enfer
Si pressés sont les hommes dans ce qu’ils lui enlèvent.
Jusqu’à mon dernier souffle, même en vain, je crierai
Aux hommes de cesser leurs imbécillités.
Je dirai mon dégoût de les voir gaspiller
La beauté de la terre dont ils ont héritée.
J’observe impuissant autour tout s’écrouler
Les valeurs et les rêves qui jadis m’ont bercé.
Le temps semble à présent si vite s’écouler
Vers un horizon où les hommes auront cessé
D’être.
Saurai-je cesser de dire ce que je pense ?
Seule je crains la mort ou ce qui lui ressemble
Parviendra peut être à ce que plus je ne tremble.
Je tremble à tout moment, et mes mots s’en souviennent,
Tous ces frémissements sans cesse ils adviennent,
Des frissons de plaisir qui traversent mes sens
Des tremblements de peur dus à quelque prescience.
Au profond de mes nuits, je sais, je tremble encore
Quand rêves et cauchemars s’emparent de mon corps.
S’y mêlent et s’emmêlent espoirs et idées noires
Au diapason d’un monde où à tout l’on peut croire.
Croire qu’il est toujours ce paradis sur terre
Car y subsiste encore quelques arpents de rêve.
Croire qu’il va tout droit vers son prochain enfer
Si pressés sont les hommes dans ce qu’ils lui enlèvent.
Jusqu’à mon dernier souffle, même en vain, je crierai
Aux hommes de cesser leurs imbécillités.
Je dirai mon dégoût de les voir gaspiller
La beauté de la terre dont ils ont héritée.
J’observe impuissant autour tout s’écrouler
Les valeurs et les rêves qui jadis m’ont bercé.
Le temps semble à présent si vite s’écouler
Vers un horizon où les hommes auront cessé
D’être.

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