Sans mes fers.

Soudain se demander et maintenant que faire ?
À présent que la vie m’a retiré ses fers
Que je n’ai plus que faire de toutes ses contraintes
Que de ses conventions, je n’ai aucune crainte.

Soudain la liberté, brutalement le vide
Plus de programmation qui me servait de guide
Plus ces enchaînements du matin jusqu’au soir
Plus ces obligations et ces mille devoirs.

Aller marcher alors sur les mille sentiers
Au sein de ces forêts tout au long de ces crêtes 
Marcher sans aucun but, et sans qu’on le décrète 
Laisser voguer l’esprit, jadis primesautier.

Puis revenir écrire dans l’espoir d’y voir clair 
De répondre aux questions, de lever les mystères 
Capturer quelques mots pour en faire des vers
Pour mieux y déclarer sa flamme à l’univers.

Se poser un instant sur la page miroir
Dans la quête insensée de peut être y voir
Plutôt que le silence quelques paroles d’or
Écrire et écrire et écrire encore.