Sans perdre une seconde
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
4 lecture
(0)
Il se sent pris dans la carcasse
Dans cette chair, ce sang qui passe.
Un oisillon dans une cage
Dans laquelle il fait le voyage.
Effrayé, perdu, il se sent impuissant
Réduit à l’enveloppe quand le monde est si grand
Certes il peut voir le ciel, et surtout, les nuages
Et il cherche des ailes pour sortir de sa cage.
Un jour sa vue s’éclaire, il a trouvé les mots
De beaux tapis volants pour s‘envoler là-haut
Le prisonnier est libre, il n’est plus un otage
Il lui suffit des mots pour partir, ses bagages.
Bien sûr il y a ce corps, cette chair et ce sang,
Qui pèsent et qui souffrent, tels que lui les ressent.
Il comprend cependant et au bout d’un moment
Qu’il ne serait grand chose, sans aucun battement.
Alors il fait la paix avec ce qui est lourd
Ce qui le cloue au sol, ce qui le rend si gourd
Il dit emportez moi, car que je veux voir le monde,
Je veux tout en connaître, sans perdre une seconde.
Dans cette chair, ce sang qui passe.
Un oisillon dans une cage
Dans laquelle il fait le voyage.
Effrayé, perdu, il se sent impuissant
Réduit à l’enveloppe quand le monde est si grand
Certes il peut voir le ciel, et surtout, les nuages
Et il cherche des ailes pour sortir de sa cage.
Un jour sa vue s’éclaire, il a trouvé les mots
De beaux tapis volants pour s‘envoler là-haut
Le prisonnier est libre, il n’est plus un otage
Il lui suffit des mots pour partir, ses bagages.
Bien sûr il y a ce corps, cette chair et ce sang,
Qui pèsent et qui souffrent, tels que lui les ressent.
Il comprend cependant et au bout d’un moment
Qu’il ne serait grand chose, sans aucun battement.
Alors il fait la paix avec ce qui est lourd
Ce qui le cloue au sol, ce qui le rend si gourd
Il dit emportez moi, car que je veux voir le monde,
Je veux tout en connaître, sans perdre une seconde.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.