Sans recul.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
Dans sa barque tranquille un homme pagayait
Glissant sur la rivière que l’aube égayait
Dans les grands arbres, autour, des singes l’observaient
Intrigués, et sans doute, quelque peu effrayés.
Dans le flanc des montagnes un homme qui grimpait
Progressant lentement, à la roche, agrippé
Dans les falaises autour des chamois l’observaient
Intrigués, et sans doute, quelque peu dérangés.
À grands coups de machette un homme progressait
Dans cette forêt vierge si dure à pénétrer
Dans les arbres autour des oiseaux l’observaient
Intrigués, et sans doute, quelque peu perturbés.
Partout où l’homme va il trouble l’équilibre
Il ne sait avancer sans quelque part détruire.
Il n’a pas de respect pour tout ce qui s’oppose
Il n’a pour seul principe qu’il obtiendra s’il ose.
C’est à tout qu’il s’oppose, c’est à tout qu’il s’impose
C’est sa loi, sa loi seule, que toujours il propose.
Il n’accepte rien d’autre que répondre à ses rêves
Et tant qu’on ne lui cède, il n’y aura de trêve.
Nous sommes trop puissants pour survivre en ce monde
C’est sur le prix du sang qu’on poursuit notre ronde.
Le jour de la bascule n’est pas loin devant nous
Et si l’on ne recule, c’en est fini de nous.
Glissant sur la rivière que l’aube égayait
Dans les grands arbres, autour, des singes l’observaient
Intrigués, et sans doute, quelque peu effrayés.
Dans le flanc des montagnes un homme qui grimpait
Progressant lentement, à la roche, agrippé
Dans les falaises autour des chamois l’observaient
Intrigués, et sans doute, quelque peu dérangés.
À grands coups de machette un homme progressait
Dans cette forêt vierge si dure à pénétrer
Dans les arbres autour des oiseaux l’observaient
Intrigués, et sans doute, quelque peu perturbés.
Partout où l’homme va il trouble l’équilibre
Il ne sait avancer sans quelque part détruire.
Il n’a pas de respect pour tout ce qui s’oppose
Il n’a pour seul principe qu’il obtiendra s’il ose.
C’est à tout qu’il s’oppose, c’est à tout qu’il s’impose
C’est sa loi, sa loi seule, que toujours il propose.
Il n’accepte rien d’autre que répondre à ses rêves
Et tant qu’on ne lui cède, il n’y aura de trêve.
Nous sommes trop puissants pour survivre en ce monde
C’est sur le prix du sang qu’on poursuit notre ronde.
Le jour de la bascule n’est pas loin devant nous
Et si l’on ne recule, c’en est fini de nous.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.