Sans répit, sans repos

Violettes turbulences dans nos cœurs agités 
Des violences carmins des pulsions débridées 
Battements frénétiques de ces envies hâtives 
Sous l'effet des torrents de substances explosives.

C'est un vrai maelström qui secoue là nos tripes
Où des mains affolées vers d'autres corps agrippent
Où c'est dans un mélange de membres engagés 
Qu'on livre des batailles mais sans aucun danger,

Sinon que de s'y perdre à n'en pouvoir guérir 
Sinon que les mener pour n'en tirer plaisir
Sinon que de les vivre pour notre seul désir
Sans vouloir ni pouvoir lors l'autre assouvir.

C'est l'émotion suprême dont on est submergé 
Dont on ne fait carême que contraint ou forcé
À qui on ne renonce qu'au nom de vieux principes
Que n'évoquent que gens aimant le sacrifice.

C'est l'amour, c'est la vie, c'est l'amour de la vie
C'est l'écho qu'on lui donne au delà de l'envie
C'est l'espoir de durer au delà de nos vies
C'est l'hommage qu'on rend au fait d'être en vie.

Vive les turbulences et ces élans qui dansent
Au rythme fort ou lent de leurs propres cadences
Des flux et des reflux écoutez le tempo
La vie bat la mesure, ne connaît de repos.