Sans trop dillusion.
Publié le 03 août 2025
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Je demeure debout face au paysage
La brise me caresse mais je la sens à peine
Je demeure debout et le cœur en haleine
En tentant d’écouter quel est donc son message
Toute cette beauté et cette immensité
Moi, silhouette infime que dominent les cimes
Je ne sais trop les mots pour cette vérité
À mon pied des fourmis que mes souliers déciment.
Je me suis assis là sur le sable mouillé
La mer tout devant moi jusques à l’horizon
Je me suis assis là, je ne sais trop pourquoi
Le hasard seul le sait, n’est-il parfois narquois ?
L’écume et le ressac animaient ce décor
Moi, ombre accroupie face à l’eau gigantesque
Les vagues murmuraient comme un air connuJ’en cherchais les paroles, elles ne sont pas venues.
Les vagues murmuraient comme un air connu
J’en cherchais les paroles, elles ne sont pas venues.
Je me suis allongé sous la voûte étoilée
La nuit s’est installée à petits pas feutrés
Je me suis allongé avec un vague espoir
D’entendre un message venir enfin ce soir.
Devant cet infini, ces myriades lointaines
Moi, parcelle de vie perdue dans le grand tout
Je voudrais la chanson qui puisse dire tout
Du sentiment que j’ai que ce n’est pas la peine
De s’en aller plus loin que le sol sous nos pieds,
D’aller se perdre ailleurs au point d’en oublier
Que nous fûmes enfantés tout comme miracle,
Quand nous sommes de fait le seul et vrai obstacle
À cette vérité que le bonheur est là
Sur la seule planète où nous posons nos pas,
Que nos envies d’ailleurs ne sont trop qu’illusions,
Que la Terre pour l’homme n’est pas une prison.
La brise me caresse mais je la sens à peine
Je demeure debout et le cœur en haleine
En tentant d’écouter quel est donc son message
Toute cette beauté et cette immensité
Moi, silhouette infime que dominent les cimes
Je ne sais trop les mots pour cette vérité
À mon pied des fourmis que mes souliers déciment.
Je me suis assis là sur le sable mouillé
La mer tout devant moi jusques à l’horizon
Je me suis assis là, je ne sais trop pourquoi
Le hasard seul le sait, n’est-il parfois narquois ?
L’écume et le ressac animaient ce décor
Moi, ombre accroupie face à l’eau gigantesque
Les vagues murmuraient comme un air connuJ’en cherchais les paroles, elles ne sont pas venues.
Les vagues murmuraient comme un air connu
J’en cherchais les paroles, elles ne sont pas venues.
Je me suis allongé sous la voûte étoilée
La nuit s’est installée à petits pas feutrés
Je me suis allongé avec un vague espoir
D’entendre un message venir enfin ce soir.
Devant cet infini, ces myriades lointaines
Moi, parcelle de vie perdue dans le grand tout
Je voudrais la chanson qui puisse dire tout
Du sentiment que j’ai que ce n’est pas la peine
De s’en aller plus loin que le sol sous nos pieds,
D’aller se perdre ailleurs au point d’en oublier
Que nous fûmes enfantés tout comme miracle,
Quand nous sommes de fait le seul et vrai obstacle
À cette vérité que le bonheur est là
Sur la seule planète où nous posons nos pas,
Que nos envies d’ailleurs ne sont trop qu’illusions,
Que la Terre pour l’homme n’est pas une prison.

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