Sans vacarme.
Publié le 03 août 2025
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N’écrivons-nous pas tous toujours les mêmes choses ?
N’avons-nous pas un jour tous célébré la rose ?
Nous avons tous pleuré tout au bord d’une tombe
Chanté le crépuscule aux heures où la nuit tombe.
N’avons-nous tous souri à un enfant qui joue
Ou posé tendrement un baiser sur sa joue ?
Nous sommes tous pétris des mêmes sentiments
Nos âmes et nos corps vibrent pareillement.
Mais ce que nous disons, de ce que sont nos vies
Chacun à sa manière, c’est bien lui qui l’écrit,
Avec chacun nos mots, nos tournures, nos phrases
Tout en simplicité ou alors en emphase.
Autant de diapasons pour dire l’existence
Et de sons singuliers, propres à chaque présence.
Autant de témoignages de vies entrecroisées
Pour dire le meilleur ou ce qui s’est brisé.
Chaque vie est unique, chaque poème aussi
Aucun jamais d’un autre n’est décalcomanie.
Mille ruisseaux de mots chargés ou non de larmes
Comme des chants d’oiseaux qui ne font de vacarme.
N’avons-nous pas un jour tous célébré la rose ?
Nous avons tous pleuré tout au bord d’une tombe
Chanté le crépuscule aux heures où la nuit tombe.
N’avons-nous tous souri à un enfant qui joue
Ou posé tendrement un baiser sur sa joue ?
Nous sommes tous pétris des mêmes sentiments
Nos âmes et nos corps vibrent pareillement.
Mais ce que nous disons, de ce que sont nos vies
Chacun à sa manière, c’est bien lui qui l’écrit,
Avec chacun nos mots, nos tournures, nos phrases
Tout en simplicité ou alors en emphase.
Autant de diapasons pour dire l’existence
Et de sons singuliers, propres à chaque présence.
Autant de témoignages de vies entrecroisées
Pour dire le meilleur ou ce qui s’est brisé.
Chaque vie est unique, chaque poème aussi
Aucun jamais d’un autre n’est décalcomanie.
Mille ruisseaux de mots chargés ou non de larmes
Comme des chants d’oiseaux qui ne font de vacarme.

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