Sattarderun peu.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
(0)
J’ai longtemps regardé comme au fond d’une impasse
Ce mur dressé devant qui m’interdit la vue
Mais qui n’empêche pas que sur sa toile passent
Tous les rêves qu’on fait sur sa mémoire nue.

J’ai souvent observé la nuit le vide immense
De la voûte au dessus, d’étoiles constellées 
Qui invite à penser malgré ce grand silence
Que des voix nous parviennent quand l’on sait écouter.

J’ai parfois contemplé l’étendue surprenante 
D’une mer qui semblait avoir mangé le monde
Combien à ce spectacle l’idée semblait tentante
Que d’espérer un peu qu’aussi elle vous réponde.

Nous sommes invités pour peu que l’on s’attarde
À nous interroger sur tous les grands mystères 
Depuis la nuit des temps sur cette vieille terre
Planent tant de questions pour nos pensées bavardes.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.