Sautes dhumeur
Publié le 03 août 2025
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Sa crête disparaît sous une chape sombre
Au pied de la montagne qu’une lourde écharpe ombre.
Et entre ces deux bancs les longues coulées blanches
Des névés subsistants aux rêves d’avalanche
La pluie a réveillé les langues de brouillard
Dans le ciel uniforme le gris a pris la place
Du bleu qui hier encore savait chasser le noir.
Aujourd’hui à nouveau revient un temps de glace.
Mon humeur va au gré de tous ces changements
Mes pensées vagabondent entre ces hauts, ces bas
Qu’elle est la saison ? Je ne sais plus vraiment.
La nature elle même se perd dans ce combat.
Les fleurs ne savent plus si elles doivent éclore
Ou bien donner des fruits dans ce glacial décor
Les oiseaux sont frileux et ne quittent leurs nids
Pour y couver les œufs dont ils sont tous garnis.
Un jour la sueur colle, on s’est bien trop vêtus,
Un autre on grelotte, à l’été l’on a cru.
Et dans ces entre deux, on guette tous le ciel
Espérant pour demain les derniers arcs-en-ciel.
Dans ces jours à cheval sur leurs incertitudes
On peine à inscrire de franches habitudes.
Il faut à chaque fois caler son quotidien
Sur le temps différent qui surprend et advient.
Pour ma part résigné, je choisis de m’asseoir,
D’attendre patiemment et sans trop m’émouvoir,
Le terme s’il en est, de ces sautes d’humeur
Avec, au fond de moi, ce bel espoir au cœur.
Au pied de la montagne qu’une lourde écharpe ombre.
Et entre ces deux bancs les longues coulées blanches
Des névés subsistants aux rêves d’avalanche
La pluie a réveillé les langues de brouillard
Dans le ciel uniforme le gris a pris la place
Du bleu qui hier encore savait chasser le noir.
Aujourd’hui à nouveau revient un temps de glace.
Mon humeur va au gré de tous ces changements
Mes pensées vagabondent entre ces hauts, ces bas
Qu’elle est la saison ? Je ne sais plus vraiment.
La nature elle même se perd dans ce combat.
Les fleurs ne savent plus si elles doivent éclore
Ou bien donner des fruits dans ce glacial décor
Les oiseaux sont frileux et ne quittent leurs nids
Pour y couver les œufs dont ils sont tous garnis.
Un jour la sueur colle, on s’est bien trop vêtus,
Un autre on grelotte, à l’été l’on a cru.
Et dans ces entre deux, on guette tous le ciel
Espérant pour demain les derniers arcs-en-ciel.
Dans ces jours à cheval sur leurs incertitudes
On peine à inscrire de franches habitudes.
Il faut à chaque fois caler son quotidien
Sur le temps différent qui surprend et advient.
Pour ma part résigné, je choisis de m’asseoir,
D’attendre patiemment et sans trop m’émouvoir,
Le terme s’il en est, de ces sautes d’humeur
Avec, au fond de moi, ce bel espoir au cœur.

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