Sécheresse
Publié le 03 août 2025
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La gorge bien trop sèche ils ne pouvaient gémir,
Et leurs terres arides ne pouvaient rien fournir
Voilà déjà des mois, si ce n’est des années
Qu’aucune pluie du ciel ne les avait trempées.
Les puits étaient à sec tout comme les rivières
Des convois de citernes les maintenaient en vie.
Partir pour aller où et tout abandonner ?
Ils espéraient encore que tout s’arrangerait.
Là-haut sur les montagnes la neige avait fondu
Et il ne neigeait plus sur leurs coteaux pentus.
Les vents chauds désormais desséchaient le pays
Les nuages passaient sans déverser de pluie.
Sans eau tout se mourrait, les arbres et les bêtes
Là où étaient jadis de bien gras pâturages
La terre s’envolait laissant les pierres à nu
En place des forêts, restaient des troncs brûlés.
Des villages à présent à moitié désertés
N’arbitraient que des vieux qui survivaient à peine
Dont les yeux reflétaient tous les bons souvenirs
Du temps où les ruisseaux dévalaient vers les plaines.
L’eau s’étendait encore et à perte de vue
Dans la mer toute proche où elle s’était perdue
Une eau bien trop salée pour en nourrir la terre
Ou pour désaltérer tous ces gens de misère.
L’eau était devenue la ressource précieuse
Qu’on payait à prix d’or avec l’âme peureuse
Car la peur d’en manquer obsédait les esprits
Elle était devenue la manne d’un trafic.
Ceux qui pouvaient s’offrir une eau fraîche et claire
C’étaient les plus puissants comme ils l’étaient naguère,
Mais combien la cohorte des gens plus malheureux
N’avaient eux d’autre choix qu’une eau sale et trop peu.
Est-ce un cauchemar ou notre avenir ?
Si je ferme les yeux je le vois bien trop proche.
Comme moi vous savez à qui faire reproche
À ceux qui n’ont voulu voir tout cela venir.
Et leurs terres arides ne pouvaient rien fournir
Voilà déjà des mois, si ce n’est des années
Qu’aucune pluie du ciel ne les avait trempées.
Les puits étaient à sec tout comme les rivières
Des convois de citernes les maintenaient en vie.
Partir pour aller où et tout abandonner ?
Ils espéraient encore que tout s’arrangerait.
Là-haut sur les montagnes la neige avait fondu
Et il ne neigeait plus sur leurs coteaux pentus.
Les vents chauds désormais desséchaient le pays
Les nuages passaient sans déverser de pluie.
Sans eau tout se mourrait, les arbres et les bêtes
Là où étaient jadis de bien gras pâturages
La terre s’envolait laissant les pierres à nu
En place des forêts, restaient des troncs brûlés.
Des villages à présent à moitié désertés
N’arbitraient que des vieux qui survivaient à peine
Dont les yeux reflétaient tous les bons souvenirs
Du temps où les ruisseaux dévalaient vers les plaines.
L’eau s’étendait encore et à perte de vue
Dans la mer toute proche où elle s’était perdue
Une eau bien trop salée pour en nourrir la terre
Ou pour désaltérer tous ces gens de misère.
L’eau était devenue la ressource précieuse
Qu’on payait à prix d’or avec l’âme peureuse
Car la peur d’en manquer obsédait les esprits
Elle était devenue la manne d’un trafic.
Ceux qui pouvaient s’offrir une eau fraîche et claire
C’étaient les plus puissants comme ils l’étaient naguère,
Mais combien la cohorte des gens plus malheureux
N’avaient eux d’autre choix qu’une eau sale et trop peu.
Est-ce un cauchemar ou notre avenir ?
Si je ferme les yeux je le vois bien trop proche.
Comme moi vous savez à qui faire reproche
À ceux qui n’ont voulu voir tout cela venir.

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