Ses ébats.
Publié le 03 août 2025
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Elle va, elle vient en vagues irrésistibles
L’énergie est partout comme présence fluide
Elle est insaisissable quand toute en mouvement
On la veut contrôlable, disponible en tout temps.
On l’aimerait bien sûr toujours inépuisable
Pour être à tout moment, grâce à elle, capable
De franchir les obstacles et d’atteindre nos buts
Avant les défaillances qui nous mettent au rebut.
Cette énergie des corps, qui par elle exultent
S’employant à offrir d’improbables culbutes
Quand l’énergie est là, qui n’est pas immortel ?
Quand elle répond présent, on se sent éternel !
Lorsque pâlit la flamme au cœur de la machine
Quand à bien l’allumer, on peine et on s’échine
Ce sont ces derniers feux qui nous feront souffrir
Quand les belles flambées ne sont que souvenirs.
Elle porte bien des noms et revêt bien d’états
De l’aube qui se lève jusqu’au soleil mourant
La vie s’y alimente quels que soient ses ébats
Mais un jour pour chacun au zéro elle se rend.
L’énergie est partout comme présence fluide
Elle est insaisissable quand toute en mouvement
On la veut contrôlable, disponible en tout temps.
On l’aimerait bien sûr toujours inépuisable
Pour être à tout moment, grâce à elle, capable
De franchir les obstacles et d’atteindre nos buts
Avant les défaillances qui nous mettent au rebut.
Cette énergie des corps, qui par elle exultent
S’employant à offrir d’improbables culbutes
Quand l’énergie est là, qui n’est pas immortel ?
Quand elle répond présent, on se sent éternel !
Lorsque pâlit la flamme au cœur de la machine
Quand à bien l’allumer, on peine et on s’échine
Ce sont ces derniers feux qui nous feront souffrir
Quand les belles flambées ne sont que souvenirs.
Elle porte bien des noms et revêt bien d’états
De l’aube qui se lève jusqu’au soleil mourant
La vie s’y alimente quels que soient ses ébats
Mais un jour pour chacun au zéro elle se rend.

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