Si la nature est respectée.

Toujours après l’orage et la crue qui déborde
Dans les champs inondés pousseront les récoltes
Après une éruption sur les coulées de lave
Ce sont des sols fertiles que l’homme ensuite emblave

Toutes les catastrophes que l’on dit naturelles
Laissent des cicatrices, des souvenirs mortels
La nature en garde en elle quelques traces
Sur quelques millénaires parfois elle les efface.

La vie toujours partout renaîtLa nature sait ce qu’elle fait.
La vie toujours partout renaît
La nature sait ce qu’elle fait.
La terre est une horloge aux rouages subtils
Dont des milliards d’années ont tressé tous les fils
Quand elle s’est déréglée et cela par moment
Ce fut toujours, toujours, très progressivement.

La terre est une boule prise entre deux feux
Elle a su contenir rayons et vents solaires
Comme elle a su flotter sur les lacs faits de fer
Pour préserver la vie comme un bien merveilleux.

La vie toujours, partout renaîtLa nature, sait ce qu’elle fait.
La vie toujours, partout renaît
La nature, sait ce qu’elle fait.
Puis est apparu l’homme, en un dernier clin d’œil 
A l’échelle du temps, il ne compte vraiment
Hélas la terre elle, semble déjà en deuil
Car l’homme est un poison et un des plus violents.

Il s’est multiplié de façon explosive
Quand il eut terminé sa phase expansive
Il s’est mis à peser sur quelques mécanismes 
Qui risquent de conduire à de grands cataclysmes.