Si le poète écrit.
Publié le 03 août 2025
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Si le poète écrit, c’est bien d’abord pour lui.
Il arrive pourtant qu’un jour il s’interroge
Pourquoi sa poésie pour d’autres aussi ne luit.
Va-t-il à ce constat se draper dans sa toge ?
Il est assez lucide pour voir tout ce qui cloche
C’est qu’il ne garde pas tout le laid dans ses poches.
Il parle moins que d’autres de la fleur, de l’oiseau
De l’amour d’une belle, et d’un beau damoiseau.
Il dit sans se lasser toutes les catastrophes
Et de mauvais présages il émaille ses strophes.
Il dénonce les haines et la cupidité
Honnit le dieu argent et la stupidité.
Pourtant écoutez le, il chante la nature
Combien la respecter est la seule aventure
Qui ouvre des demain tous porteurs d’espérance
Qui est la seule voie qui nous donne une chance.
Quand le poète écrit, ce n’est pas que pour lui
Il veut clamer bien fort alors qu’elle s’enfuit
Toute cette beauté que l’homme a détruit
Dont il n’est, après tout, bien lui même qu’un fruit.
Il arrive pourtant qu’un jour il s’interroge
Pourquoi sa poésie pour d’autres aussi ne luit.
Va-t-il à ce constat se draper dans sa toge ?
Il est assez lucide pour voir tout ce qui cloche
C’est qu’il ne garde pas tout le laid dans ses poches.
Il parle moins que d’autres de la fleur, de l’oiseau
De l’amour d’une belle, et d’un beau damoiseau.
Il dit sans se lasser toutes les catastrophes
Et de mauvais présages il émaille ses strophes.
Il dénonce les haines et la cupidité
Honnit le dieu argent et la stupidité.
Pourtant écoutez le, il chante la nature
Combien la respecter est la seule aventure
Qui ouvre des demain tous porteurs d’espérance
Qui est la seule voie qui nous donne une chance.
Quand le poète écrit, ce n’est pas que pour lui
Il veut clamer bien fort alors qu’elle s’enfuit
Toute cette beauté que l’homme a détruit
Dont il n’est, après tout, bien lui même qu’un fruit.

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