Si peu.
Publié le 03 août 2025
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Il suffit de si peu pour éclairer la nuit
D’une simple luciole qui dans le noir luit
Combien peu il nous faut pour soulager nos craintes
Quelques mots d’amitié en réponse à nos plaintes.
Au cœur de l’ordinaire résident des trésors
Seuls les peuvent voir ceux dont les yeux regardent,
Sensibles à la lumière, non point celle de l’or
Mais dont le cœur est pur qui s’égarer se gardent.
À ceux dont l’âme étouffe sous le poids du confort
Et de tous ces objets qui entourent leur corps
Qui en ont oublié les émois spontanés
Ces sentiments premiers, ceux qu’ont les nouveaux-nés
Qui découvrent le monde sans vouloir le juger
Qui sont émerveillés devant un jet de lait
Qui explosent de joie sous un simple baiser
Qui s’endorment sans crainte d’être abandonnés.
Je sors devant ma porte, je respire un grand coup
Et cet air que j’absorbe me fait un bien fou
Je regarde le ciel, la montagne au loin
Je me sens vraiment bien là tout seul dans mon coin.
D’une simple luciole qui dans le noir luit
Combien peu il nous faut pour soulager nos craintes
Quelques mots d’amitié en réponse à nos plaintes.
Au cœur de l’ordinaire résident des trésors
Seuls les peuvent voir ceux dont les yeux regardent,
Sensibles à la lumière, non point celle de l’or
Mais dont le cœur est pur qui s’égarer se gardent.
À ceux dont l’âme étouffe sous le poids du confort
Et de tous ces objets qui entourent leur corps
Qui en ont oublié les émois spontanés
Ces sentiments premiers, ceux qu’ont les nouveaux-nés
Qui découvrent le monde sans vouloir le juger
Qui sont émerveillés devant un jet de lait
Qui explosent de joie sous un simple baiser
Qui s’endorment sans crainte d’être abandonnés.
Je sors devant ma porte, je respire un grand coup
Et cet air que j’absorbe me fait un bien fou
Je regarde le ciel, la montagne au loin
Je me sens vraiment bien là tout seul dans mon coin.

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