Si peu de certitudes.

Quand il est tant de choses qui n’ont jamais de fin
Comme vouloir compter les astres dans le ciel
Ou constater des hommes l’inextinguible faim
Il nous faut accepter que nous sommes mortels.

Quand on voit combien rares sont les vrais certitudes 
Combien on les confond avec nos habitudes
Et que l’on voit des hommes les tristes attitudes
On peut être assurés de notre finitude.

Quand on voit que l’histoire n’a pas de conclusion,
Que les guerres reviennent avec obstination
Que les hommes écoutent rarement leur raison,
On ne remet en cause notre disparition.

Comme on peut se convaincre qu’il n’y a que l’amour
Qui baigne de lumière les plus beaux de nos jours 
Celui qui donne sens à nos si brefs parcours
On se promet alors de se revoir un jour.