Sil suffisait...
Publié le 04 août 2025
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À mes yeux sont montées d’irrépressibles larmes
Dès lors qu’au plus profond s’en est émue mon âme
Au spectacle navrant de ces pauvres cadavres
Qui jonchent à présent les rues de bien des havres.
Ma gorge s’est serrée à en rechercher l’air
À voir combien le monde ressemble à un enfer
À la vue détestable de tous ces fanatiques
Animés par des hommes aux visées maléfiques.
Mes poings se sont serrés à m’en faire saigner
À la noire colère qui alors m’envahît
À voir comment le monde est jouet de bandits
Qui semblent hair la vie jusqu’à la dédaigner.
Des mots me sont venus qui se voulaient de paix
Mais voilà qu’une rage m’a fait prendre l’épée
L’amour n’a las de force s’il reste désarmé
Et que l’autre en face ne sait que vous tuer.
S’il suffisait d’y croire au pouvoir du baiser
Alors c’est sûr le monde ne serait un brasier.
S’il suffisait de tendre la main pour une paix
Cela depuis le temps, vois-tu, ça se saurait.
Dès lors qu’au plus profond s’en est émue mon âme
Au spectacle navrant de ces pauvres cadavres
Qui jonchent à présent les rues de bien des havres.
Ma gorge s’est serrée à en rechercher l’air
À voir combien le monde ressemble à un enfer
À la vue détestable de tous ces fanatiques
Animés par des hommes aux visées maléfiques.
Mes poings se sont serrés à m’en faire saigner
À la noire colère qui alors m’envahît
À voir comment le monde est jouet de bandits
Qui semblent hair la vie jusqu’à la dédaigner.
Des mots me sont venus qui se voulaient de paix
Mais voilà qu’une rage m’a fait prendre l’épée
L’amour n’a las de force s’il reste désarmé
Et que l’autre en face ne sait que vous tuer.
S’il suffisait d’y croire au pouvoir du baiser
Alors c’est sûr le monde ne serait un brasier.
S’il suffisait de tendre la main pour une paix
Cela depuis le temps, vois-tu, ça se saurait.

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