Soirée poétique deuxième partie
Publié le 03 août 2025
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Les sommiers en ce temps grinçaient au moindre geste
Les escaliers de bois gémissaient sous nos pas
Les parquets qu’on rayait n’étaient eux pas en reste
Les gamins qu’on étaient ne s’en souciaient pas.
Les pantalons troués, les chandails déchirés
Les semelles éculées, les cheveux en bataille
Ce qui nous importait c’est pas l’air qu’on avait
Mais face à tous défis, de demeurer de taille.
Défis qu’on se lançait inconscients des dangers
La crainte de la mort ne hante la jeunesse
La seule chose alors qui pouvait tout changer
C’était dans tous ces jeux, de n’avoir pas d’adresse.
Entre deux escapades, griffés par les broussailles
Nous faisions nos devoirs dans des cahiers gris bleus
Dans l’espoirs de bons points ou même de médailles
De remise des prix pour des parents heureux.
Nous aimions écouter raconter des histoires
Toutes inspirées des contes et légendes d’antan
A travers leurs héros nous rêvions tous de gloire
Le monde était à nous quand nous étions enfants.
On vit a côté d’eux, lorsque l’on est enfant
Quand on a cette chance d’avoir ses deux parents
Quand on les sent puissants, quand on les sait aimants
Sans même se douter qu’ils pourraient être absents.
On grandit avec eux, on est si confiants
Parfois ils sont sévères, on leur en veut un peu
On sait qu’ils les protègent leurs oisillons au mieux
Souvent on s’y oppose, quand on devient plus grand.
Ensuite ils vieillissent, on en fait tout autant
Parfois même ils deviennent de proches confidents
On comprend mieux leurs gestes, quand on devient parents
On devient plus modestes, quand on a des enfants.
Mais eux jamais ne cessent que d’être nos parents
De loin toujours ils veillent, nous sommes leurs enfants
Ils nous tendent la main quand c’est trop difficile
Et on s’appuie sur eux, car c’est bien plus facile.
Puis un jour ils s’effacent et on tourne une page
On garde bien présents leur sourire, leur image
Et c’est à notre tour, d’être en première ligne
Et à tous nos enfants, d’adresser tendres signes.
——-
Pour ceux qui n’ont vécu ces parcours sans cahots
Qui ont été privés de leurs parents trop tôt
Combien c’est compliqué de connaître les mots
Sans l’exemple donné, sans avoir ces cadeaux.
Certains jours ils me manquent, je les voudrais présents
Quand jadis leur amour me faisait tant de bien
Alors je me console avec de petits riens
Des photos et des lettres de mes si chers parents.
Toi mon toit.
Je n'ai qu'une maison c'est celle de ton coeur
Je n'y suis en prison car j'y ai du bonheur
Je n'ai qu'une raison de vivre aujourd'hui
Tu es la seule saison où la lumière luit.
Je n'ai plus qu'un seul port où je prends mon ancrage
C'est dans ton coeur au bord que je me tiens si sage
Je n'ai plus qu'une envie c'est partager ta vie
Lorsque tu me souris tant de joie m'envahit.
Je ne ferai mon lit que là où tu te tiens
Et si tu me le dis et si tu me retiens
Pour moi rien n'a de prix que l'amour qui me vient
Lorsqu'avec toi je suis et que tu me dis : viens !
Je fais ce beau voyage celui qui va vers toi
Et je n'ai de bagage que mon amour pour toi
Je n'ai que ce langage que me dicte mon coeur
Pour poser sur ta page mes plus belles couleurs.
Les bras en croix.
Il s’est couché les bras en croix
Ouvrant son cœur à tous les vents
Il voulait ce faisant je crois
Se sentir un peu plus vivant.
Sentir mieux contre lui la terre
Se confier à cette mère
Retrouver un chemin de foi
Il s’était perdu tant de fois.
Il est resté ainsi couché
Des jours des nuits et sans bouger
Se nourrissant de l’air du temps
Le corps offert à tous les vents.
Il a dormi, il a rêvé
Il a sans doute voyagé
Au fil de rêves par milliers
Et puis enfin s’est retrouvé.
En souriant il s’est levé
Il se sentait bien plus léger
Il s’est mis alors à marcher
Sachant ce qu’il devait chercher.
Il a pu suivre son étoile
S’étaient déchirés tous les voiles,
Il sait au profond de son cœur
Que seul l’amour chasse la peur.
Il est parti dire aux hommes
Comme Newton comprit la pomme
Que seul l’amour peut les sauver
Et il l’a dit au monde entier.
La faiblesse d’aimer.
Quand je me désespère des vivants sur la terre
Quand je pleure après tous les morts de naguère
Je cherche alors autour rien qu’un peu de lumière
Pour réveiller l’espoir au milieu des prières,
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Quand mille catastrophes s’abattent chaque jour
Quand je n’ai plus de strophes pour appeler l’amour
Je me demande alors où trouver du secours
C’est la même pensée qui me revient toujours,
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Quand le dernier ami me tournera le dos
Quand je ne trouverais plus à dire un mot
J’ouirai dans le silence encore cet appel
Pour mon seul réconfort, il n’y a rien de tel,
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Quand je serai trop vieux pour oublier la mort
Quand je n’aurai de Dieu pour accepter ce sort
Je songerai encore et encore à toi
Tu es celle que j’aime, que je veux sous mon toit
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie pour oublier ce sort.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie pour oublier ce sort.
Jamais guéri de toi.Je me suis allongé sur l’épais lit de feuillesJ’ai regardé le ciel, des étoiles j’y cueilleJ’en faisais un bouquet juste pour toi et moiDans cette ombre complice qui régnait sous ton toit.Je me suis étendu sur cette berge fraîcheDans l’herbe un peu mouillée par la dernière averseJ’apprenais tous les bruits de l’eau sur les galetsQue je reproduisais, tant tu t’en régalais.Je me suis adossé à l’arbre millénaireJe me suis bien frotté à son écorce claireJ’ai senti tout en moi la force de sa sève Qui me rappelle celle qui habitait mes rêves.Je n’entend qu’une voix quand parle la natureCelle de toi je crois, dans chaque aventureTu hantes ma mémoire et tu imprègnes toutJe ne puis t’oublier, tant tu es toi partout.
Sans aucun mot d’amour.
Ces jolis mots d’amour, qu’on dit dans les poèmes
Les dira-t-on jamais, les dira-t-on jamais ?
À celle que l’on aime, et les yeux dans les yeux,
Par peur d’entendre un rire pour ces mots amoureux.
Ces mots de liberté, que sèment les poèmes
Les dira-t-on jamais, les dira-t-on jamais ?
À tous les dictateurs et les yeux dans les yeux
De peur de leurs geôles, de leurs actes odieux.
Ces mots pleins de beauté, dont usent les poètes
Les dira-t-on jamais, les dira-t-on jamais ?
À tous les pollueurs et les yeux dans les yeux
Alors que la nature, crève faute de mieux.
Moi je veux pour toujours ces jolis mots d’amour
Ces mots de liberté et ces mots de beauté
Je les dirai toujours, je les dirai toujours
Soucieux de faire entendre un peu de vérité.
Sans les mots des poètes, que deviendrait le monde
Si n’y jouaient les rêves, si n’y jouaient les rêves
Sans chansons, ni poèmes que seraient donc nos vies
Un parcours bien trop terne, pour nous donner l’envie.
Petite Leila
Petite Leila mais que fais-tu là
Sur ces marches à jouer
Dans la rue esseulée
Tes souliers sans lacets ?
T'as de la morve au nez
Personne pour l'essuyer
Ta robe est tachée
Tes cheveux emmêlées
Petite Leila mais que fais-tu là
De lait sont tes dents
Tu n'as que six ans
Où es ta maman ?
T'as l'air de t'ennuyer
Tu n'as pas de jouets
Juste des bouts de bois
Des chiffons contre toi.
Petite Leila mais que fais-tu là
La rue est dévastée
Immeubles effondrés
Des bombes sont tombées.
Tu sembles abandonnée
Mais qui donc va t'aider
Qui donc va te trouver
Enfin te rassurer.
——
Petite Leila mais que fais-tu là
Quel avenir pour toi
De pays t'en a pas
Ils ont tout fait pour ça
Pour eux tu comptes pas
Si tu ne te bats pas
Une bouche à nourrir
Pour eux tu peux mourir.
Petite Leila mais que fais-tu là
T'es née où fallait pas
Pas d'avenir pour toi
Moi je pleure de ça
Toi t'es là tu sais pas
Toi tu ne comprends pas
Ni maman ni papa
Ne rentreront pour toi.
ENCOREje traine sur la plage/ ma tristesse du jourJ’épanche mon chagrin/ sur les anciennes amoursDe ce temps où la vie/ me souriait toujoursEt la joie tout autourJe me souviens/ si fort/ de ces moments chaudsOù nous étions blottis tous deux/ peau contre peauQuand nos cœurs/ étaient/ au corps à corpsQuand nous voulions tous deux/ encore et encore.Ces souvenirs/ esquissent/ sur ma boucheUn début de sourire/ ces instants me touchentLes galets du la plage/ me semblent si noirsDans la lueur du soir.Je voudrais encore/ être au chaudQuand nous étions blottis tous deux/ peau contre peauNos coeurs/ perdus d’amour/ étaient corps à corpsQuand nous criions tous deux/encore et encoreSoloLaVague se brise/emporte mes rêves Âmes amours perdus/ il n’y a pas de trêve Qui connaîtra/dis le moi/cette histoire trop brève A vivre ou à mourir Encore et encoreJe voudrais revoir/ toujours aussi beauxCes moments blottis/tous deux/ peau contre peau—————
ENCORE
je traine sur la plage/ ma tristesse du jour
J’épanche mon chagrin/ sur les anciennes amours
De ce temps où la vie/ me souriait toujours
Et la joie tout autour
Je me souviens/ si fort/ de ces moments chauds
Où nous étions blottis tous deux/ peau contre peau
Quand nos cœurs/ étaient/ au corps à corps
Quand nous voulions tous deux/ encore et encore.
Ces souvenirs/ esquissent/ sur ma bouche
Un début de sourire/ ces instants me touchent
Les galets du la plage/ me semblent si noirs
Dans la lueur du soir.
Je voudrais encore/ être au chaud
Quand nous étions blottis tous deux/ peau contre peau
Nos coeurs/ perdus d’amour/ étaient corps à corps
Quand nous criions tous deux/encore et encore
Solo
La
Vague se brise/emporte mes rêves
Âmes amours perdus/ il n’y a pas de trêve
Qui connaîtra/dis le moi/cette histoire trop brève
A vivre ou à mourir
Encore et encore
Je voudrais revoir/ toujours aussi beaux
Ces moments blottis/tous deux/ peau contre peau
—————
Les escaliers de bois gémissaient sous nos pas
Les parquets qu’on rayait n’étaient eux pas en reste
Les gamins qu’on étaient ne s’en souciaient pas.
Les pantalons troués, les chandails déchirés
Les semelles éculées, les cheveux en bataille
Ce qui nous importait c’est pas l’air qu’on avait
Mais face à tous défis, de demeurer de taille.
Défis qu’on se lançait inconscients des dangers
La crainte de la mort ne hante la jeunesse
La seule chose alors qui pouvait tout changer
C’était dans tous ces jeux, de n’avoir pas d’adresse.
Entre deux escapades, griffés par les broussailles
Nous faisions nos devoirs dans des cahiers gris bleus
Dans l’espoirs de bons points ou même de médailles
De remise des prix pour des parents heureux.
Nous aimions écouter raconter des histoires
Toutes inspirées des contes et légendes d’antan
A travers leurs héros nous rêvions tous de gloire
Le monde était à nous quand nous étions enfants.
On vit a côté d’eux, lorsque l’on est enfant
Quand on a cette chance d’avoir ses deux parents
Quand on les sent puissants, quand on les sait aimants
Sans même se douter qu’ils pourraient être absents.
On grandit avec eux, on est si confiants
Parfois ils sont sévères, on leur en veut un peu
On sait qu’ils les protègent leurs oisillons au mieux
Souvent on s’y oppose, quand on devient plus grand.
Ensuite ils vieillissent, on en fait tout autant
Parfois même ils deviennent de proches confidents
On comprend mieux leurs gestes, quand on devient parents
On devient plus modestes, quand on a des enfants.
Mais eux jamais ne cessent que d’être nos parents
De loin toujours ils veillent, nous sommes leurs enfants
Ils nous tendent la main quand c’est trop difficile
Et on s’appuie sur eux, car c’est bien plus facile.
Puis un jour ils s’effacent et on tourne une page
On garde bien présents leur sourire, leur image
Et c’est à notre tour, d’être en première ligne
Et à tous nos enfants, d’adresser tendres signes.
——-
Pour ceux qui n’ont vécu ces parcours sans cahots
Qui ont été privés de leurs parents trop tôt
Combien c’est compliqué de connaître les mots
Sans l’exemple donné, sans avoir ces cadeaux.
Certains jours ils me manquent, je les voudrais présents
Quand jadis leur amour me faisait tant de bien
Alors je me console avec de petits riens
Des photos et des lettres de mes si chers parents.
Toi mon toit.
Je n'ai qu'une maison c'est celle de ton coeur
Je n'y suis en prison car j'y ai du bonheur
Je n'ai qu'une raison de vivre aujourd'hui
Tu es la seule saison où la lumière luit.
Je n'ai plus qu'un seul port où je prends mon ancrage
C'est dans ton coeur au bord que je me tiens si sage
Je n'ai plus qu'une envie c'est partager ta vie
Lorsque tu me souris tant de joie m'envahit.
Je ne ferai mon lit que là où tu te tiens
Et si tu me le dis et si tu me retiens
Pour moi rien n'a de prix que l'amour qui me vient
Lorsqu'avec toi je suis et que tu me dis : viens !
Je fais ce beau voyage celui qui va vers toi
Et je n'ai de bagage que mon amour pour toi
Je n'ai que ce langage que me dicte mon coeur
Pour poser sur ta page mes plus belles couleurs.
Les bras en croix.
Il s’est couché les bras en croix
Ouvrant son cœur à tous les vents
Il voulait ce faisant je crois
Se sentir un peu plus vivant.
Sentir mieux contre lui la terre
Se confier à cette mère
Retrouver un chemin de foi
Il s’était perdu tant de fois.
Il est resté ainsi couché
Des jours des nuits et sans bouger
Se nourrissant de l’air du temps
Le corps offert à tous les vents.
Il a dormi, il a rêvé
Il a sans doute voyagé
Au fil de rêves par milliers
Et puis enfin s’est retrouvé.
En souriant il s’est levé
Il se sentait bien plus léger
Il s’est mis alors à marcher
Sachant ce qu’il devait chercher.
Il a pu suivre son étoile
S’étaient déchirés tous les voiles,
Il sait au profond de son cœur
Que seul l’amour chasse la peur.
Il est parti dire aux hommes
Comme Newton comprit la pomme
Que seul l’amour peut les sauver
Et il l’a dit au monde entier.
La faiblesse d’aimer.
Quand je me désespère des vivants sur la terre
Quand je pleure après tous les morts de naguère
Je cherche alors autour rien qu’un peu de lumière
Pour réveiller l’espoir au milieu des prières,
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Quand mille catastrophes s’abattent chaque jour
Quand je n’ai plus de strophes pour appeler l’amour
Je me demande alors où trouver du secours
C’est la même pensée qui me revient toujours,
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Quand le dernier ami me tournera le dos
Quand je ne trouverais plus à dire un mot
J’ouirai dans le silence encore cet appel
Pour mon seul réconfort, il n’y a rien de tel,
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Quand je serai trop vieux pour oublier la mort
Quand je n’aurai de Dieu pour accepter ce sort
Je songerai encore et encore à toi
Tu es celle que j’aime, que je veux sous mon toit
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie quand tout hurle dehors.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corpsOù je me réfugie pour oublier ce sort.
Je rêve tout d’abord des chaleurs de ton corps
Où je me réfugie pour oublier ce sort.
Jamais guéri de toi.Je me suis allongé sur l’épais lit de feuillesJ’ai regardé le ciel, des étoiles j’y cueilleJ’en faisais un bouquet juste pour toi et moiDans cette ombre complice qui régnait sous ton toit.Je me suis étendu sur cette berge fraîcheDans l’herbe un peu mouillée par la dernière averseJ’apprenais tous les bruits de l’eau sur les galetsQue je reproduisais, tant tu t’en régalais.Je me suis adossé à l’arbre millénaireJe me suis bien frotté à son écorce claireJ’ai senti tout en moi la force de sa sève Qui me rappelle celle qui habitait mes rêves.Je n’entend qu’une voix quand parle la natureCelle de toi je crois, dans chaque aventureTu hantes ma mémoire et tu imprègnes toutJe ne puis t’oublier, tant tu es toi partout.
Sans aucun mot d’amour.
Ces jolis mots d’amour, qu’on dit dans les poèmes
Les dira-t-on jamais, les dira-t-on jamais ?
À celle que l’on aime, et les yeux dans les yeux,
Par peur d’entendre un rire pour ces mots amoureux.
Ces mots de liberté, que sèment les poèmes
Les dira-t-on jamais, les dira-t-on jamais ?
À tous les dictateurs et les yeux dans les yeux
De peur de leurs geôles, de leurs actes odieux.
Ces mots pleins de beauté, dont usent les poètes
Les dira-t-on jamais, les dira-t-on jamais ?
À tous les pollueurs et les yeux dans les yeux
Alors que la nature, crève faute de mieux.
Moi je veux pour toujours ces jolis mots d’amour
Ces mots de liberté et ces mots de beauté
Je les dirai toujours, je les dirai toujours
Soucieux de faire entendre un peu de vérité.
Sans les mots des poètes, que deviendrait le monde
Si n’y jouaient les rêves, si n’y jouaient les rêves
Sans chansons, ni poèmes que seraient donc nos vies
Un parcours bien trop terne, pour nous donner l’envie.
Petite Leila
Petite Leila mais que fais-tu là
Sur ces marches à jouer
Dans la rue esseulée
Tes souliers sans lacets ?
T'as de la morve au nez
Personne pour l'essuyer
Ta robe est tachée
Tes cheveux emmêlées
Petite Leila mais que fais-tu là
De lait sont tes dents
Tu n'as que six ans
Où es ta maman ?
T'as l'air de t'ennuyer
Tu n'as pas de jouets
Juste des bouts de bois
Des chiffons contre toi.
Petite Leila mais que fais-tu là
La rue est dévastée
Immeubles effondrés
Des bombes sont tombées.
Tu sembles abandonnée
Mais qui donc va t'aider
Qui donc va te trouver
Enfin te rassurer.
——
Petite Leila mais que fais-tu là
Quel avenir pour toi
De pays t'en a pas
Ils ont tout fait pour ça
Pour eux tu comptes pas
Si tu ne te bats pas
Une bouche à nourrir
Pour eux tu peux mourir.
Petite Leila mais que fais-tu là
T'es née où fallait pas
Pas d'avenir pour toi
Moi je pleure de ça
Toi t'es là tu sais pas
Toi tu ne comprends pas
Ni maman ni papa
Ne rentreront pour toi.
ENCOREje traine sur la plage/ ma tristesse du jourJ’épanche mon chagrin/ sur les anciennes amoursDe ce temps où la vie/ me souriait toujoursEt la joie tout autourJe me souviens/ si fort/ de ces moments chaudsOù nous étions blottis tous deux/ peau contre peauQuand nos cœurs/ étaient/ au corps à corpsQuand nous voulions tous deux/ encore et encore.Ces souvenirs/ esquissent/ sur ma boucheUn début de sourire/ ces instants me touchentLes galets du la plage/ me semblent si noirsDans la lueur du soir.Je voudrais encore/ être au chaudQuand nous étions blottis tous deux/ peau contre peauNos coeurs/ perdus d’amour/ étaient corps à corpsQuand nous criions tous deux/encore et encoreSoloLaVague se brise/emporte mes rêves Âmes amours perdus/ il n’y a pas de trêve Qui connaîtra/dis le moi/cette histoire trop brève A vivre ou à mourir Encore et encoreJe voudrais revoir/ toujours aussi beauxCes moments blottis/tous deux/ peau contre peau—————
ENCORE
je traine sur la plage/ ma tristesse du jour
J’épanche mon chagrin/ sur les anciennes amours
De ce temps où la vie/ me souriait toujours
Et la joie tout autour
Je me souviens/ si fort/ de ces moments chauds
Où nous étions blottis tous deux/ peau contre peau
Quand nos cœurs/ étaient/ au corps à corps
Quand nous voulions tous deux/ encore et encore.
Ces souvenirs/ esquissent/ sur ma bouche
Un début de sourire/ ces instants me touchent
Les galets du la plage/ me semblent si noirs
Dans la lueur du soir.
Je voudrais encore/ être au chaud
Quand nous étions blottis tous deux/ peau contre peau
Nos coeurs/ perdus d’amour/ étaient corps à corps
Quand nous criions tous deux/encore et encore
Solo
La
Vague se brise/emporte mes rêves
Âmes amours perdus/ il n’y a pas de trêve
Qui connaîtra/dis le moi/cette histoire trop brève
A vivre ou à mourir
Encore et encore
Je voudrais revoir/ toujours aussi beaux
Ces moments blottis/tous deux/ peau contre peau
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