Soirée poétique première partie
Publié le 03 août 2025
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Mais l’écume des jours est toujours aussi grise
La joie qu’on espérait se révèle méprise
L’horizon est si lourd de toutes ces pensées
Qui encombrent la ligne qu’on voudrait dégagée.
Alors trop accablé mais pas vraiment surpris
On s’emploie à rêver à ce qui a du prix
Quand la vie ne nous offre que de pauvres cadeaux
Beaucoup grâce à ces rêves font ainsi le gros dos.
Point besoin d’éprouver de ces douleurs immenses
Ou même ressentir de profondes souffrances
L’ennui est un poison aussi lent que mortel
On ne sait accepter tout ce qu’est le réel.
——
Il suffirait pourtant d’ouvrir un peu les yeux
De regarder le monde dans ce qu’il a de mieux
On ne sait hélas voir qu’il est si merveilleux
Que de petites choses peuvent vous rendre heureux.
Tous les jours je me lève étonné que de voir
Cette nature offerte par delà ma fenêtre
Sous ses belles lumières , elle m’est un miroir
Dans lequel chaque fois je me plais à renaître.
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux
Un coucher de soleil ou une pleine lune
Ou bien glisser en barque sur la calme lagune.
Un repas entre amis, arrosé de bons vins
Ou bien faire l’amour et du soir au matin.
Un voyage immobile au cœur d’un bon roman
Une petite fille qui appelle maman.
Un vol de libellules dessus les nénuphars
Ou un verre d’alcool accoudé à un bar
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux.
Un dîner au chandelles, en se tenant la main
Ou les yeux dans les yeux, sourire aux lendemains.
Une sieste tranquille, à l’ombre des grands pins
Un enfant là qui court, comme font les gamins.
Un souffle sur la peau, chaud au sortir du bain
S’étirer doucement, en soupirant c’est bien
La saveur dans la bouche d’une épice lointaine
Un estomac rempli, après un bon festin.
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux.
Une pièce enjouée qui suscite des rires
Une amitié fidèle qui nous aide à vivre.
Une main sur l’épaule, dans les plus durs moments,
Une présence amie qui vaut tous les serments.
La joie qui vient briller dans les yeux de ses proches,
La joue qu’on vient baiser dans une tendre approche.
La main qui va trouver, tout au fond de la poche
Ce qu’on croyait perdu, et à quoi, on s’accroche.
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux.
Ce sont toutes ces choses qui nous rendent heureux.
Donnez-moi du léger, des choses qui ne pèsent
Posez-moi sur le cœur et l’âme des fadaises
Que je plane un peu et que je sois à l’aise
Que je ne pense plus à tomber des falaises.
Dites-moi des mots doux, rassurants, ordinaires
Des choses familières qu’elles soient terre à terre
Qu’elles parlent d’un présent tout chargé de lumières
Surtout pas d’avenir, écoutez ma prière.
Montrez-moi tout ce beau que l’on a sur la terre
Tous ces grands animaux à l’allure si fière
Même les escargots qu’on trouve dans les mers
Et ces coquelicots qui fleurissent en parterres.
Chantez-moi de ces airs qui exigent une danse
Venez vite avec moi pour que nos corps balancent
Fredonnez comme moi une chanson à boire
Et puis enivrons nous contre le désespoir.
Un écureuil dans la taïga
Un grand chevreuil, un alpaga
Pas de glaçons dans ma vodka
Un cœur tout chaud sous ma parka
Des mots cassés sans trop de sens
Dans le vertige de mes sens
Des sons c’est tout, comme une danse
A-t-elle un sens, cette existence ?
Ne plus chercher trop à comprendre
Le monde est fou et à tout prendre
Ne pas au désespoir se rendre
Dans sa folie, ne pas descendre.
——-
Ne plus songer à l’avenir
Et au présent seul se tenir
De tout, de rien, juste en rire
De toutes façons tout va mourir.
Une page noircie en vain
Peu importent les lendemains
Je ne sais rien de nos destins
Rapproche toi, tiens moi la main.
Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient atteints...
Serait-ce le retour des virus assassins ?
L’ombre des grandes peurs plane ainsi à nouveau
Sur les peuples traités comme sont les troupeaux.
Celui qui est frappé, perd toute identité
Il sera donc traité comme un pestiféré.
Pour son bien, pour le nôtre là n’est pas la question
Nous n’avons tous hélas pas d’autre solution.
Que cela nous rappelle combien elles sont fragiles
Nos sociétés complexes que l’on voudrait agiles.
Dès lors que la nature nous frappe de ses maux
Nous perdons les pédales à défaut d’autre mot.
Il serait temps peut être de revoir nos projets
De revenir sur terre dont nous sommes sujets
D’arrêter cette course pour avoir toujours plus
Et de se rappeler que la vie est un luxe.
Quand un simple virus nous perturbe ainsi
Non pas mal numérique mais peste biologique
Nous sentons à quel point nous sommes vulnérables
En dépit de ces dons que l’on pense admirables.
Ne sommes-nous nous mêmes pas ces êtres nuisibles
Qui se multipliant vont tuer leur asile
Nou sommes pour la terre et la vie elle même
Des virus dangereux et donc un vrai problème.
Quels sont les antigènes ? Les virus ou nous-mêmes ?
Et qui combat pour qui, l’humain ou bien la terre ?
Je vous laisse à présent méditer la question
Et peut être deviner aussi la solution...
Ragots.
Dans les replis farouches des colères ancestrales
Naissent les coups de fourche à un monde idéal
Dans les haines transmises par des aïeux frustrés
Couvent toutes les crises dont on a le secret.
Tous nous sommes héritiers de ces tristes histoires
De ces rivalités dont beaucoup tirent gloire
Nous fûmes tant bercés par des mythes absurdes
Que nous les acceptons, fut-ce par habitude.
Combien donc de ces voiles, il faudra déchirer
Pour entr’apercevoir un bout de vérité
Et combien sur la toile, devrons-nous dessiner
De cœurs entrelacés, pour ces haines effacer ?
Pourquoi nous encombrer de toutes ces histoires
Ces ragots inventés, pour redonner l’espoir
quand les temps étaient sombres et qu’il nous fallait croire
À ce genres de choses, pour gagner des victoires.
——
Contre ça à présent, il faut mener bataille
L’humanité entière, il faut bien qu’elle le vaille
Quand le pire ennemi qui aujourd’hui menace
Ça reste l’ignorance entretenue des masses.
Point n’est besoin toujours, de jouir de l’abondance
De peu on se contente, dans la vie pour qu’elle danse.
Combien on apprécie souvent un simple geste,
Le bonheur, le plaisir reposent sur un zeste.
Un zeste d’affection, un zeste d’émotion
La vie prend des couleurs alors de pâmoison.
Point n’est besoin d’avoir, de tout en abondance
Pour connaître la joie que donne l’existence.
Tant qu’à savourer de bonnes choses restent
Pour goûter cette vie, suffit parfois d’un zeste.
Un zeste de cette eau, aussi fraîche que pure
Ou un croûton de pain quand bien même il est dur.
Ce que point ne redoute d'avoir en abondance
C’est sans doute l’amour que me donne en offrande,
Allant bien au delà de toutes mes demandes,
Celle à mes côtés qui est ma grande chance.
Un zeste de sa voix, me plonge en émoi
Une simple caresse, et le ciel j’entrevois.
Un jour il m’en souvient, j’ai croisé le Bon Dieu
Ce ne fut pourtant pas croyez moi merveilleux
Il me dit des poètes, j’en ai chez moi des mieux
Revenez donc me voir quand vous serez plus vieux.
Je lui dis mon seigneur puisque vous êtes là
Dites moi donc un peu pourquoi tous ici bas
On espère en vous sans avoir de réponses
Vos églises sont vides et nos prières absconses.
Pourquoi vomir sur terre tant de choses abjectes
Et autant d’anathèmes qu’à la tête on se jette
Ne pourriez-vous donner un peu plus d’harmonie
Pour qu’on goûte en paix à ce que sont nos vies.
D’un air très fatigué il s’est lors plaint du diable
Qui est dans son projet bien plus qu’un grain de sable
Qui a semé le trouble dans le cœur de chaque homme
Qui écoute sa chair bien plus que lui en somme.
Ce n’est plus que là-haut que vous serez en paix
Au milieu de mes anges plus rien ne sentirez
Certes tous ces esprits, c’est bien rare qu’ils rient
De retourner sur terre, certains parfois m’en prient.
Je n’ai donc pas traîné dans ces lieux éthérés
Et de m’y retrouver je ne suis trop pressé
Si je croise le Diable comme d’autres l’ont fait
Lui dirait que là-haut, tout n’est pas si parfait.
Tant de gens qui espèrent
Les yeux levés au ciel
Voir leur sort sur la terre
Avoir le goût du miel.
La joie qu’on espérait se révèle méprise
L’horizon est si lourd de toutes ces pensées
Qui encombrent la ligne qu’on voudrait dégagée.
Alors trop accablé mais pas vraiment surpris
On s’emploie à rêver à ce qui a du prix
Quand la vie ne nous offre que de pauvres cadeaux
Beaucoup grâce à ces rêves font ainsi le gros dos.
Point besoin d’éprouver de ces douleurs immenses
Ou même ressentir de profondes souffrances
L’ennui est un poison aussi lent que mortel
On ne sait accepter tout ce qu’est le réel.
——
Il suffirait pourtant d’ouvrir un peu les yeux
De regarder le monde dans ce qu’il a de mieux
On ne sait hélas voir qu’il est si merveilleux
Que de petites choses peuvent vous rendre heureux.
Tous les jours je me lève étonné que de voir
Cette nature offerte par delà ma fenêtre
Sous ses belles lumières , elle m’est un miroir
Dans lequel chaque fois je me plais à renaître.
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux
Un coucher de soleil ou une pleine lune
Ou bien glisser en barque sur la calme lagune.
Un repas entre amis, arrosé de bons vins
Ou bien faire l’amour et du soir au matin.
Un voyage immobile au cœur d’un bon roman
Une petite fille qui appelle maman.
Un vol de libellules dessus les nénuphars
Ou un verre d’alcool accoudé à un bar
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux.
Un dîner au chandelles, en se tenant la main
Ou les yeux dans les yeux, sourire aux lendemains.
Une sieste tranquille, à l’ombre des grands pins
Un enfant là qui court, comme font les gamins.
Un souffle sur la peau, chaud au sortir du bain
S’étirer doucement, en soupirant c’est bien
La saveur dans la bouche d’une épice lointaine
Un estomac rempli, après un bon festin.
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux.
Une pièce enjouée qui suscite des rires
Une amitié fidèle qui nous aide à vivre.
Une main sur l’épaule, dans les plus durs moments,
Une présence amie qui vaut tous les serments.
La joie qui vient briller dans les yeux de ses proches,
La joue qu’on vient baiser dans une tendre approche.
La main qui va trouver, tout au fond de la poche
Ce qu’on croyait perdu, et à quoi, on s’accroche.
Ce sont de simples choses qui nous rendent heureux.
Ce sont toutes ces choses qui nous rendent heureux.
Donnez-moi du léger, des choses qui ne pèsent
Posez-moi sur le cœur et l’âme des fadaises
Que je plane un peu et que je sois à l’aise
Que je ne pense plus à tomber des falaises.
Dites-moi des mots doux, rassurants, ordinaires
Des choses familières qu’elles soient terre à terre
Qu’elles parlent d’un présent tout chargé de lumières
Surtout pas d’avenir, écoutez ma prière.
Montrez-moi tout ce beau que l’on a sur la terre
Tous ces grands animaux à l’allure si fière
Même les escargots qu’on trouve dans les mers
Et ces coquelicots qui fleurissent en parterres.
Chantez-moi de ces airs qui exigent une danse
Venez vite avec moi pour que nos corps balancent
Fredonnez comme moi une chanson à boire
Et puis enivrons nous contre le désespoir.
Un écureuil dans la taïga
Un grand chevreuil, un alpaga
Pas de glaçons dans ma vodka
Un cœur tout chaud sous ma parka
Des mots cassés sans trop de sens
Dans le vertige de mes sens
Des sons c’est tout, comme une danse
A-t-elle un sens, cette existence ?
Ne plus chercher trop à comprendre
Le monde est fou et à tout prendre
Ne pas au désespoir se rendre
Dans sa folie, ne pas descendre.
——-
Ne plus songer à l’avenir
Et au présent seul se tenir
De tout, de rien, juste en rire
De toutes façons tout va mourir.
Une page noircie en vain
Peu importent les lendemains
Je ne sais rien de nos destins
Rapproche toi, tiens moi la main.
Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient atteints...
Serait-ce le retour des virus assassins ?
L’ombre des grandes peurs plane ainsi à nouveau
Sur les peuples traités comme sont les troupeaux.
Celui qui est frappé, perd toute identité
Il sera donc traité comme un pestiféré.
Pour son bien, pour le nôtre là n’est pas la question
Nous n’avons tous hélas pas d’autre solution.
Que cela nous rappelle combien elles sont fragiles
Nos sociétés complexes que l’on voudrait agiles.
Dès lors que la nature nous frappe de ses maux
Nous perdons les pédales à défaut d’autre mot.
Il serait temps peut être de revoir nos projets
De revenir sur terre dont nous sommes sujets
D’arrêter cette course pour avoir toujours plus
Et de se rappeler que la vie est un luxe.
Quand un simple virus nous perturbe ainsi
Non pas mal numérique mais peste biologique
Nous sentons à quel point nous sommes vulnérables
En dépit de ces dons que l’on pense admirables.
Ne sommes-nous nous mêmes pas ces êtres nuisibles
Qui se multipliant vont tuer leur asile
Nou sommes pour la terre et la vie elle même
Des virus dangereux et donc un vrai problème.
Quels sont les antigènes ? Les virus ou nous-mêmes ?
Et qui combat pour qui, l’humain ou bien la terre ?
Je vous laisse à présent méditer la question
Et peut être deviner aussi la solution...
Ragots.
Dans les replis farouches des colères ancestrales
Naissent les coups de fourche à un monde idéal
Dans les haines transmises par des aïeux frustrés
Couvent toutes les crises dont on a le secret.
Tous nous sommes héritiers de ces tristes histoires
De ces rivalités dont beaucoup tirent gloire
Nous fûmes tant bercés par des mythes absurdes
Que nous les acceptons, fut-ce par habitude.
Combien donc de ces voiles, il faudra déchirer
Pour entr’apercevoir un bout de vérité
Et combien sur la toile, devrons-nous dessiner
De cœurs entrelacés, pour ces haines effacer ?
Pourquoi nous encombrer de toutes ces histoires
Ces ragots inventés, pour redonner l’espoir
quand les temps étaient sombres et qu’il nous fallait croire
À ce genres de choses, pour gagner des victoires.
——
Contre ça à présent, il faut mener bataille
L’humanité entière, il faut bien qu’elle le vaille
Quand le pire ennemi qui aujourd’hui menace
Ça reste l’ignorance entretenue des masses.
Point n’est besoin toujours, de jouir de l’abondance
De peu on se contente, dans la vie pour qu’elle danse.
Combien on apprécie souvent un simple geste,
Le bonheur, le plaisir reposent sur un zeste.
Un zeste d’affection, un zeste d’émotion
La vie prend des couleurs alors de pâmoison.
Point n’est besoin d’avoir, de tout en abondance
Pour connaître la joie que donne l’existence.
Tant qu’à savourer de bonnes choses restent
Pour goûter cette vie, suffit parfois d’un zeste.
Un zeste de cette eau, aussi fraîche que pure
Ou un croûton de pain quand bien même il est dur.
Ce que point ne redoute d'avoir en abondance
C’est sans doute l’amour que me donne en offrande,
Allant bien au delà de toutes mes demandes,
Celle à mes côtés qui est ma grande chance.
Un zeste de sa voix, me plonge en émoi
Une simple caresse, et le ciel j’entrevois.
Un jour il m’en souvient, j’ai croisé le Bon Dieu
Ce ne fut pourtant pas croyez moi merveilleux
Il me dit des poètes, j’en ai chez moi des mieux
Revenez donc me voir quand vous serez plus vieux.
Je lui dis mon seigneur puisque vous êtes là
Dites moi donc un peu pourquoi tous ici bas
On espère en vous sans avoir de réponses
Vos églises sont vides et nos prières absconses.
Pourquoi vomir sur terre tant de choses abjectes
Et autant d’anathèmes qu’à la tête on se jette
Ne pourriez-vous donner un peu plus d’harmonie
Pour qu’on goûte en paix à ce que sont nos vies.
D’un air très fatigué il s’est lors plaint du diable
Qui est dans son projet bien plus qu’un grain de sable
Qui a semé le trouble dans le cœur de chaque homme
Qui écoute sa chair bien plus que lui en somme.
Ce n’est plus que là-haut que vous serez en paix
Au milieu de mes anges plus rien ne sentirez
Certes tous ces esprits, c’est bien rare qu’ils rient
De retourner sur terre, certains parfois m’en prient.
Je n’ai donc pas traîné dans ces lieux éthérés
Et de m’y retrouver je ne suis trop pressé
Si je croise le Diable comme d’autres l’ont fait
Lui dirait que là-haut, tout n’est pas si parfait.
Tant de gens qui espèrent
Les yeux levés au ciel
Voir leur sort sur la terre
Avoir le goût du miel.

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