Son de cloche.
Publié le 03 août 2025
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J’ai entendu sonner l’heure dans mon village
Tintements familiers qui rythment les journées
Je sais que cela donne une trop sage image
De cet endroit paisible où je suis retraité.
Avez-vous comme moi blotti dans vos mémoires
Quelque bruit du passé, témoin de votre histoire
De ces sons qui évoquent une enfance heureuse
Qui surgit à les ouïr en images curieuses.
Rappelant des moments pourtant sans importance
De ces petits instants dont on n’a souvenance
Mais qui restent gravés, cachés au cœur de nous
Si chargés d’émotion, que tremblent nos genoux.
Une cloche qui tinte me rappelle ce temps
Où j’arpentait gamin les bois environnants
C’était par ce moyen que ma chère maman
Au moment du repas, appelait ses enfants.
Elle était la bergère rassemblant ses agneaux
C’était mon préféré, alors parmi tous les signaux
Car j’avais à cet âge cet appétit féroce
Des enfants bien nourris à croissance précoce.
Plus personne à présent n’use ainsi d’une cloche
Pas plus que je ne trouve de billes au fond des poches
Le passé est pour moi une malle aux trésors
Qui garde bien présents mille pépites d’or.
Tintements familiers qui rythment les journées
Je sais que cela donne une trop sage image
De cet endroit paisible où je suis retraité.
Avez-vous comme moi blotti dans vos mémoires
Quelque bruit du passé, témoin de votre histoire
De ces sons qui évoquent une enfance heureuse
Qui surgit à les ouïr en images curieuses.
Rappelant des moments pourtant sans importance
De ces petits instants dont on n’a souvenance
Mais qui restent gravés, cachés au cœur de nous
Si chargés d’émotion, que tremblent nos genoux.
Une cloche qui tinte me rappelle ce temps
Où j’arpentait gamin les bois environnants
C’était par ce moyen que ma chère maman
Au moment du repas, appelait ses enfants.
Elle était la bergère rassemblant ses agneaux
C’était mon préféré, alors parmi tous les signaux
Car j’avais à cet âge cet appétit féroce
Des enfants bien nourris à croissance précoce.
Plus personne à présent n’use ainsi d’une cloche
Pas plus que je ne trouve de billes au fond des poches
Le passé est pour moi une malle aux trésors
Qui garde bien présents mille pépites d’or.

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