Sonnez les cloches !
Publié le 03 août 2025
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Elles peuvent tinter, je veux parler des cloches
Et sembler à beaucoup encore si proches
Qu’elles ne racontent plus pour tous la même histoire
Elles nous donnent l’heure, mais plus raison d’y croire.
Pourtant que j’apprécie leur son si familier
Qui berça mon enfance depuis le haut clocher
Dans ce village alors, était-ce un détail ?
Où l’on comptait moins d’hommes qu’il n’y avait de bétail.
Quand là où se passe à présent mes vieux jours
J’entends toujours les cloches sonner du petit bourg
Combien ça me ravit de les ouïr dans le vent
C’est comme une machine à remonter le temps.
Et quand cadeau suprême ce sont celles des vaches
Sonnailles qui s’agitent lorsque ces bêtes mâchent
Qui tintent à mes fenêtres, je me sens tout à coup
Revenu en ces temps, toutes jambes à mon cou.
Oui cloches je vous aime pour tout ce que vous dites
Aux oreilles charmées de l’enfant d’autrefois
Lorsqu’il courrait si libre à travers les grands bois
Avec nulle conscience qu’il avait des limites.
Et vous ai-je parlé de la fameuse cloche
Que maman agitait annonçant le repas
Nous n’économisions en ce temps nos galoches
Pour venir essoufflés avaler ses bon plats.
N’allez cependant croire qu’à me sonner les cloches
Vous serez ce faisant de moi un peu plus proches
Mais si tout comme à moi leur musique vous plait
Nous pourrons être amis le temps de ces couplets.
Et sembler à beaucoup encore si proches
Qu’elles ne racontent plus pour tous la même histoire
Elles nous donnent l’heure, mais plus raison d’y croire.
Pourtant que j’apprécie leur son si familier
Qui berça mon enfance depuis le haut clocher
Dans ce village alors, était-ce un détail ?
Où l’on comptait moins d’hommes qu’il n’y avait de bétail.
Quand là où se passe à présent mes vieux jours
J’entends toujours les cloches sonner du petit bourg
Combien ça me ravit de les ouïr dans le vent
C’est comme une machine à remonter le temps.
Et quand cadeau suprême ce sont celles des vaches
Sonnailles qui s’agitent lorsque ces bêtes mâchent
Qui tintent à mes fenêtres, je me sens tout à coup
Revenu en ces temps, toutes jambes à mon cou.
Oui cloches je vous aime pour tout ce que vous dites
Aux oreilles charmées de l’enfant d’autrefois
Lorsqu’il courrait si libre à travers les grands bois
Avec nulle conscience qu’il avait des limites.
Et vous ai-je parlé de la fameuse cloche
Que maman agitait annonçant le repas
Nous n’économisions en ce temps nos galoches
Pour venir essoufflés avaler ses bon plats.
N’allez cependant croire qu’à me sonner les cloches
Vous serez ce faisant de moi un peu plus proches
Mais si tout comme à moi leur musique vous plait
Nous pourrons être amis le temps de ces couplets.

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