Sons et musiques.
Publié le 03 août 2025
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Les cloches sonnaient fort ce jour là au village
Je vis les gens courir de la peur au visage
Ce fut le premier feu que je connus gamin
L’incendie c’est heureux ne sema de chagrin
Juste un imprudent qui fit dans son jardin
Une bonne grillade qui mit le feu aux pins
Les pompiers assez vite ont pu y mettre fin
Je n’entendis plus des années ce tocsin.
L’orchestre jouait fort ce jour là au village
Sur la Place des Fêtes je voyais les visages
Bien rougis par le feu et le jeu de la danse
Au milieu des flonflons, c’est l’été qui s’avance
Le jour de la St-Jean, on dresse ce bûcher
Que l’on enflammera ce dès la nuit tombée
On oubliera autour les soucis du moment
C’est le temps des moissons et celui des amants.
Le clocher résonnait d’une plainte lugubre
Tandis que le cortège aux couleurs bien funèbres
Avançait lentement en tête un corbillard
À un proche en ce temps on disait au revoir.
On lui disait adieu, jusque au cimetière
Tout habillés de noir étaient les commentaires
Il n’était point d’usage, c’était proscrit du reste
De tenir des propos qui ne soient pas funestes.
Le son sortait très fort depuis le haut parleur
Sur le toit du camion où parlait le hâbleur
Pour annoncer le cirque de toutes les couleurs
Qui a monté sa tente et vante ses jongleurs.
On allait voir les lions, singes et dromadaires
Impatient que de rire aux facéties des clowns
Sous le grand chapiteau, un tout autre univers
Plein de ces numéros où ça fait badaboum !
Que de sons et musiques à travers mon enfance
Des codes dans nos vies gravés sans qu’on y pense
Je ne sais aujourd’hui ceux qui parlent au cœur
De nos enfants chéris, seront-ils bien meilleurs ?
Je vis les gens courir de la peur au visage
Ce fut le premier feu que je connus gamin
L’incendie c’est heureux ne sema de chagrin
Juste un imprudent qui fit dans son jardin
Une bonne grillade qui mit le feu aux pins
Les pompiers assez vite ont pu y mettre fin
Je n’entendis plus des années ce tocsin.
L’orchestre jouait fort ce jour là au village
Sur la Place des Fêtes je voyais les visages
Bien rougis par le feu et le jeu de la danse
Au milieu des flonflons, c’est l’été qui s’avance
Le jour de la St-Jean, on dresse ce bûcher
Que l’on enflammera ce dès la nuit tombée
On oubliera autour les soucis du moment
C’est le temps des moissons et celui des amants.
Le clocher résonnait d’une plainte lugubre
Tandis que le cortège aux couleurs bien funèbres
Avançait lentement en tête un corbillard
À un proche en ce temps on disait au revoir.
On lui disait adieu, jusque au cimetière
Tout habillés de noir étaient les commentaires
Il n’était point d’usage, c’était proscrit du reste
De tenir des propos qui ne soient pas funestes.
Le son sortait très fort depuis le haut parleur
Sur le toit du camion où parlait le hâbleur
Pour annoncer le cirque de toutes les couleurs
Qui a monté sa tente et vante ses jongleurs.
On allait voir les lions, singes et dromadaires
Impatient que de rire aux facéties des clowns
Sous le grand chapiteau, un tout autre univers
Plein de ces numéros où ça fait badaboum !
Que de sons et musiques à travers mon enfance
Des codes dans nos vies gravés sans qu’on y pense
Je ne sais aujourd’hui ceux qui parlent au cœur
De nos enfants chéris, seront-ils bien meilleurs ?

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