Sourds.
Publié le 04 août 2025
2 minutes de lecture
4 lecture
(0)
La sirène d’alarme, le tocsin du clocher
Le gong qui désarme, le sifflet de l’arbitre
Autant de sons critiques mais aussi familiers
Qu’on comprend dès l’enfance et ce à plusieurs titres.
Le bruit de l’ambulance, le pin-pon des pompiers
Ou la corne de brume dans le brouillard épais
Autant de sons utiles et combien familiers
Qu’on apprend des l’enfance à suivre et respecter.
Ils nous disent c’est sûr des dangers immédiats
Ou des interventions qui ne doivent tarder
On sait qu’il y a péril à ne les écouter
On sait qu’il y péril si on les entendait.
Pourquoi lors dites-moi n’en fait-on pas autant
Quand ce sont des savants qui font sonner l’alerte ?
Pourquoi donc dites-moi est-ce qu’on ne les entend
Alors qu’ils s’égosillent souvent en pure perte ?
Ce n’est pas simplement d’un risque passager
Ou même hypothétique dont ainsi ils préviennent
Mais bien plus que cela, des raisons des dangers
Qui bien de nos erreurs arrivent et proviennent.
Oui nous les écoutons mais d’un air trop distrait
Affairés à courir après maintes chimères
Mais ne les entendons car ça manque d’attraits
Le monde qu’ils annoncent plein de choses amères.
Si même les poètes lassent ceux qui les lisent
Quand ils pleurent de voir à quel point on s’enlise
Si même eux devraient se mettre des œillères
Pour faire croire encore que demain sera hier.
Alors se meurt l’espoir, alors s’éteint la flamme
Alors c’est l’impuissance qui l’emporte et qui gagne
Mais si nous sommes sourds nous ne sommes aveugles
Juste comme des vaches trop passives qui meuglent.
Le gong qui désarme, le sifflet de l’arbitre
Autant de sons critiques mais aussi familiers
Qu’on comprend dès l’enfance et ce à plusieurs titres.
Le bruit de l’ambulance, le pin-pon des pompiers
Ou la corne de brume dans le brouillard épais
Autant de sons utiles et combien familiers
Qu’on apprend des l’enfance à suivre et respecter.
Ils nous disent c’est sûr des dangers immédiats
Ou des interventions qui ne doivent tarder
On sait qu’il y a péril à ne les écouter
On sait qu’il y péril si on les entendait.
Pourquoi lors dites-moi n’en fait-on pas autant
Quand ce sont des savants qui font sonner l’alerte ?
Pourquoi donc dites-moi est-ce qu’on ne les entend
Alors qu’ils s’égosillent souvent en pure perte ?
Ce n’est pas simplement d’un risque passager
Ou même hypothétique dont ainsi ils préviennent
Mais bien plus que cela, des raisons des dangers
Qui bien de nos erreurs arrivent et proviennent.
Oui nous les écoutons mais d’un air trop distrait
Affairés à courir après maintes chimères
Mais ne les entendons car ça manque d’attraits
Le monde qu’ils annoncent plein de choses amères.
Si même les poètes lassent ceux qui les lisent
Quand ils pleurent de voir à quel point on s’enlise
Si même eux devraient se mettre des œillères
Pour faire croire encore que demain sera hier.
Alors se meurt l’espoir, alors s’éteint la flamme
Alors c’est l’impuissance qui l’emporte et qui gagne
Mais si nous sommes sourds nous ne sommes aveugles
Juste comme des vaches trop passives qui meuglent.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.