Sous le ciel Cerdagne.
Publié le 04 août 2025
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Sous le ciel de Cerdagne aussi bleu que changeant
Le poète a suivi de leurs monts les contours
Espérant entrevoir le poème du jour
Qui se dérobe au point que c’en est dérangeant.
Jamais ne l’ont trahi la lumière qui baigne
Pas plus que les forêts, les pâtures où règnent
Des animaux sauvages ou des troupeaux dociles
Pas plus que quand la pluie chasse l’odeur des villes.
Il préfère à l’instant en goûter le silence
Et la fragilité de la simple existence.
Que sera donc demain, pour ces lieux épargnés
Par tous les grands malheurs qui ont ailleurs gagné ?
En témoin silencieux pour ainsi dire muet
Il voit bien que déjà l’outremonde s’avance
Il sent bien que déjà s’estompe cette chance
Qu’il a d’avoir bien joui de sa natureté.
A-t-il versé des larmes comme il écrit ces mots ?
Les pleurs ne sont des armes quand on a le cœur gros.
Penser que tout cela le temps aussi emporte
N’est pas à cet instant ce qui le réconforte.
Le poète a suivi de leurs monts les contours
Espérant entrevoir le poème du jour
Qui se dérobe au point que c’en est dérangeant.
Jamais ne l’ont trahi la lumière qui baigne
Pas plus que les forêts, les pâtures où règnent
Des animaux sauvages ou des troupeaux dociles
Pas plus que quand la pluie chasse l’odeur des villes.
Il préfère à l’instant en goûter le silence
Et la fragilité de la simple existence.
Que sera donc demain, pour ces lieux épargnés
Par tous les grands malheurs qui ont ailleurs gagné ?
En témoin silencieux pour ainsi dire muet
Il voit bien que déjà l’outremonde s’avance
Il sent bien que déjà s’estompe cette chance
Qu’il a d’avoir bien joui de sa natureté.
A-t-il versé des larmes comme il écrit ces mots ?
Les pleurs ne sont des armes quand on a le cœur gros.
Penser que tout cela le temps aussi emporte
N’est pas à cet instant ce qui le réconforte.

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