Sous un ciel en colère
Publié le 04 août 2025
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Lorsque gronde l’orage il réveille en nous
Cette peur primitive qu’ont toujours ceux de nous
Que les foudres du ciel sur un coup de tonnerre
Ne s’abattent sur eux lorsqu’elles frappent la terre.
Le fracas, les éclairs plus que l’ondée brutale
Suscite chaque fois cette peur animale
On se tasse un peu comme pour se cacher
Espérant que l’orage ne viendra nous chercher.
Le père dit à l’enfant c’est rien ça va passer
Mais l’enfant voit les croix tout au bord des sentiers
En souvenir de ceux qui furent foudroyés
Quand partis en montagne ils n’y étaient préparés.
Mais l’enfant voit les arbres fendus, carbonisés
Que l’éclair a surpris et d’un coup a tués
Il a vu sur l’église le grand paratonnerre
Qui a capté l’éclair pour le conduire en terre.
Lorsque gronde l’orage on se sent tout petit
J’en ai vu moi jadis qui murmurent et prient
Ne voulant avouer l’effroi qui les saisit
Jusqu’à ce que le ciel ne soit plus aussi gris.
Cette peur primitive qu’ont toujours ceux de nous
Que les foudres du ciel sur un coup de tonnerre
Ne s’abattent sur eux lorsqu’elles frappent la terre.
Le fracas, les éclairs plus que l’ondée brutale
Suscite chaque fois cette peur animale
On se tasse un peu comme pour se cacher
Espérant que l’orage ne viendra nous chercher.
Le père dit à l’enfant c’est rien ça va passer
Mais l’enfant voit les croix tout au bord des sentiers
En souvenir de ceux qui furent foudroyés
Quand partis en montagne ils n’y étaient préparés.
Mais l’enfant voit les arbres fendus, carbonisés
Que l’éclair a surpris et d’un coup a tués
Il a vu sur l’église le grand paratonnerre
Qui a capté l’éclair pour le conduire en terre.
Lorsque gronde l’orage on se sent tout petit
J’en ai vu moi jadis qui murmurent et prient
Ne voulant avouer l’effroi qui les saisit
Jusqu’à ce que le ciel ne soit plus aussi gris.

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