Stupides.

« J’ai vu le soleil bas taché d’horreurs mystiques »
Qui semblait hésiter à jouer les Phoebus 
Les anciens connaissaient cet étrange rébus 
Mystérieux hiéroglyphes en formules magiques.

Les hommes se terraient en ces temps reculés 
Quand semblable soleil leur dévoilait sa face
Ils attendaient tremblants que ces signes s’effacent 
Pour reprendre le cours de vies qu’il régulait.

Aujourd’hui le soleil n’effraie plus trop les gens
Qui l’achète parfois avec un peu d’argent 
Qui le voient comme un dû pour leur plaisir souvent
Et ne lui rendent plus aucun hommage ardent.

Mais s’ils revoient un jour cet astre magnifique 
Se parer de ces tâches, sources de destructions
Ils gémiront stupides, impuissants trublions
Agités de leurs gestes stupides et spasmodiques.