Superstitions.
Publié le 04 août 2025
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Les vieilles en parlaient jadis dans les chaumières
En usant de voix basse, un peu loin des lumières
Un secret partagé qu’on disait de sorcières
Qu’elles accompagnaient d’étranges prières.
Et les hommes narquois observaient ce manège
En pensant qu’elles n’étaient que femmes qui galèjent
Des histoires transmises d’une à l’autre mégère
Rien de bien sérieux, passe-temps de lingères.
Elles allaient à l’église espérant protection
De ce Dieu tout là-haut dont disait religion
Qu’il pouvait tout entendre et bien sûr pardonner
Si prières et oboles on venait lui donner.
Beaucoup avaient l’habit d’une couleur de deuil
Quand souvent il y a peu on clouait un cercueil
D’un mari, d’un enfant, enlevé par le sort
En ces temps où planait souvent très tôt la mort.
Les hommes étaient aux champs ou bien aux ateliers
Les femmes à la maison, aux tâches coutumières
S’occuper des enfants, des bêtes, en fermières
Aucun n’avait de temps jamais à gaspiller.
Quand le malheur frappait on cherchait à comprendre
Pourquoi c’était chez nous qu’il était venu prendre
Le peu que l’on avait, l’être cher qu’on aimait
On voulait un coupable pour mieux le supporter.
Comment ne pas penser que l’on était victime
D’un voisin malfaisant ou d’un mauvais génie
Quand existaient conflits autant que jalousies
Que les superstitions nourrissaient bien l’intime ?
Alors jadis les vieilles parlaient dans les chaumières
En usant de voix basse, un peu loin des lumières Un secret partagé qu’on disait de sorcières Qu’elles accompagnaient d’étranges prières.
En usant de voix basse, un peu loin des lumières
Un secret partagé qu’on disait de sorcières
Qu’elles accompagnaient d’étranges prières.
En usant de voix basse, un peu loin des lumières
Un secret partagé qu’on disait de sorcières
Qu’elles accompagnaient d’étranges prières.
Et les hommes narquois observaient ce manège
En pensant qu’elles n’étaient que femmes qui galèjent
Des histoires transmises d’une à l’autre mégère
Rien de bien sérieux, passe-temps de lingères.
Elles allaient à l’église espérant protection
De ce Dieu tout là-haut dont disait religion
Qu’il pouvait tout entendre et bien sûr pardonner
Si prières et oboles on venait lui donner.
Beaucoup avaient l’habit d’une couleur de deuil
Quand souvent il y a peu on clouait un cercueil
D’un mari, d’un enfant, enlevé par le sort
En ces temps où planait souvent très tôt la mort.
Les hommes étaient aux champs ou bien aux ateliers
Les femmes à la maison, aux tâches coutumières
S’occuper des enfants, des bêtes, en fermières
Aucun n’avait de temps jamais à gaspiller.
Quand le malheur frappait on cherchait à comprendre
Pourquoi c’était chez nous qu’il était venu prendre
Le peu que l’on avait, l’être cher qu’on aimait
On voulait un coupable pour mieux le supporter.
Comment ne pas penser que l’on était victime
D’un voisin malfaisant ou d’un mauvais génie
Quand existaient conflits autant que jalousies
Que les superstitions nourrissaient bien l’intime ?
Alors jadis les vieilles parlaient dans les chaumières
En usant de voix basse, un peu loin des lumières Un secret partagé qu’on disait de sorcières Qu’elles accompagnaient d’étranges prières.
En usant de voix basse, un peu loin des lumières
Un secret partagé qu’on disait de sorcières
Qu’elles accompagnaient d’étranges prières.

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