Sur la berge du fleuve.
Publié le 04 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
Assis tranquillement sur la berge du fleuve
Où s’écoule impavide une eau indifférente
Dans un lieu isolé où souvent je m’abreuve
À ce qui vient surgir de pensées indolentes,
Je me prends à songer à tout ce temps qui passe
A tout ce cher passé, peuplé de ceux que j’aime
Et qui ont disparus couverts de chrysanthèmes
Qui vivent au fond de moi dont jamais ne me lasse.
Je me revois enfant et en culottes courtes
Inconscient à cet âge que la vie est trop courte
Dans l’affection immense dont j’étais entouré
Qui semblait si normale au petit que j’étais.
Je revis ces instants où je t’ai rencontrée
Dans ce curieux mariage où j’étais invité
Où je n’ai vu que toi qui là me souriait
Sans savoir que depuis ne nous sommes quittés.
Je mesure à quel point la vie peut enlever
Les quelques illusions dont nous sommes bercés
Au fil impitoyable de toutes ces années
Qui comme l’eau du fleuve ne font que s’écouler.
Ne serait-ce après tout que le lot de chacun
Que d’essuyer ainsi de la vie les embruns ?
Je me réjouis toujours de sentir dans ta main
L’amour que tu me portes hier comme demain.
Où s’écoule impavide une eau indifférente
Dans un lieu isolé où souvent je m’abreuve
À ce qui vient surgir de pensées indolentes,
Je me prends à songer à tout ce temps qui passe
A tout ce cher passé, peuplé de ceux que j’aime
Et qui ont disparus couverts de chrysanthèmes
Qui vivent au fond de moi dont jamais ne me lasse.
Je me revois enfant et en culottes courtes
Inconscient à cet âge que la vie est trop courte
Dans l’affection immense dont j’étais entouré
Qui semblait si normale au petit que j’étais.
Je revis ces instants où je t’ai rencontrée
Dans ce curieux mariage où j’étais invité
Où je n’ai vu que toi qui là me souriait
Sans savoir que depuis ne nous sommes quittés.
Je mesure à quel point la vie peut enlever
Les quelques illusions dont nous sommes bercés
Au fil impitoyable de toutes ces années
Qui comme l’eau du fleuve ne font que s’écouler.
Ne serait-ce après tout que le lot de chacun
Que d’essuyer ainsi de la vie les embruns ?
Je me réjouis toujours de sentir dans ta main
L’amour que tu me portes hier comme demain.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.