Sur la grève des songes.
Publié le 04 août 2025
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Sur la grève des songes je me suis assoupi
De vagues souvenirs ont encombré mes rêves.
Sur de folles cavales, ils ont tout envahi
A la pique du jour, j’ai connu une trêve.
J’attends et je redoute les ombres de mes nuits
Je sais bien à quel point, j’en suis souvent surpris,
Comme si des fenêtres s’ouvraient sans prévenir
Sur d es mondes en moi qui n’y peuvent tenir.
Sur des chemins trop droits, je voudrai m’égarer
Déçu par les accents de la réalité,
Où sont ces carrefours vers les jardins secrets
Où l’on pose le sac trop plein de ses regrets ?
Je vis et je supporte la violence des jours
Je sais bien à quel point, j’en suis souvent marri,
S’il n’y avait par instant quelques éclairs d’amour
Qui donnent des couleurs à tous les monstres gris.
Dans des milliers de livres je m’en vais voyager
Où je vibre à des vies, toutes imaginées
Une vie c’est trop court, il faut tout condenser
Pour oublier qu’on n’est que des bouts de papier.
Je plonge et je me noie dans de folles aventures
J’y trouve à plaisir de si belles natures
J’y ai autant de vies, qu’il me plait d’en avoir
Il me suffit de lire, quel étrange pouvoir !
De vagues souvenirs ont encombré mes rêves.
Sur de folles cavales, ils ont tout envahi
A la pique du jour, j’ai connu une trêve.
J’attends et je redoute les ombres de mes nuits
Je sais bien à quel point, j’en suis souvent surpris,
Comme si des fenêtres s’ouvraient sans prévenir
Sur d es mondes en moi qui n’y peuvent tenir.
Sur des chemins trop droits, je voudrai m’égarer
Déçu par les accents de la réalité,
Où sont ces carrefours vers les jardins secrets
Où l’on pose le sac trop plein de ses regrets ?
Je vis et je supporte la violence des jours
Je sais bien à quel point, j’en suis souvent marri,
S’il n’y avait par instant quelques éclairs d’amour
Qui donnent des couleurs à tous les monstres gris.
Dans des milliers de livres je m’en vais voyager
Où je vibre à des vies, toutes imaginées
Une vie c’est trop court, il faut tout condenser
Pour oublier qu’on n’est que des bouts de papier.
Je plonge et je me noie dans de folles aventures
J’y trouve à plaisir de si belles natures
J’y ai autant de vies, qu’il me plait d’en avoir
Il me suffit de lire, quel étrange pouvoir !

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