Tant de beauté ne suffit point.

Tant de beautés partout, autour, dans la nature
Dans les mers, les montagnes, les forêts, les plaines !
Une vie ne devrait n’être qu’une aventure
Pour, avec ces merveilles, faire corbeille pleine.

Alors par quel mystère l’homme ne veut le voir
Sinon quelques artistes, perdus dans cette foule ?
Alors est-il maudit par ces jeux de pouvoir
Par lesquels quelques fous parmi eux se défoulent ?

Pourquoi toujours ce choix pour le violent, le pire ?
Quand on sait bien hélas ce que sont les empires ?
Pourquoi ne pas opter pour la paix et le beau,
Pourquoi toujours céder aux seuls cris du corbeau ?

Quand peut être, enfin, ils ouvriront les yeux
Et verront clairement à quoi mènent ces jeux,
Ils se diront jamais, oh non! Plus jamais ça !
Puis oublieront, trop vite, et ils remettront ça !

Tant qu’au delà des mots existera la force
Comme seule réponse des hommes, sous l’écorce 
De tous leurs faux semblants, de leurs grandes idées 
De tout espoir le monde demeurera vidé.