Tant quil mest prêté vie.
Publié le 04 août 2025
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À jamais je serai, tant qu’il m’est prêté vie
Cet enfant gambadant au milieu des broussailles
Qui avait des questions, ce partout où qu’il aille
Pour tenter de comprendre où menaient ses envies.
Cette envie de courir, de grimper, de jouer
Ou cette envie de lire tout livre qu’il trouvait.
Celle aussi que d’apprendre de ces leçons reçues
Sans toujours en saisir l’utile, elles étaient sues.
Plus vrai, j’aimerais être encore cet enfant
Dont ne puis vraiment dire qu’il était insouciant
Mais plutôt confiant dans le monde à venir
Tant le passé conté pouvait faire frémir.
Tout semblait lors possible jusqu’à gagner la lune
Jusqu’à vaincre la faim, les maux et les rancunes
Le monde construisait des barrières aux guerres
Le progrès regorgeait de belles découvertes.
Mais c’était sans compter sur le talon d’Achille
Que trop d’hommes ont offert à un argent facile
Corrompu par ce dieu malveillant et sournois
Ne vous étonnez plus que le monde s’y noie.
Et l’enfant que j’étais et qui demeure encore
Un peu au fond de moi, crie à corps et à cris
À travers tous ses mots, à travers ses écrits
Pour hurler son dépit de voir vaincre la mort.
Cet enfant gambadant au milieu des broussailles
Qui avait des questions, ce partout où qu’il aille
Pour tenter de comprendre où menaient ses envies.
Cette envie de courir, de grimper, de jouer
Ou cette envie de lire tout livre qu’il trouvait.
Celle aussi que d’apprendre de ces leçons reçues
Sans toujours en saisir l’utile, elles étaient sues.
Plus vrai, j’aimerais être encore cet enfant
Dont ne puis vraiment dire qu’il était insouciant
Mais plutôt confiant dans le monde à venir
Tant le passé conté pouvait faire frémir.
Tout semblait lors possible jusqu’à gagner la lune
Jusqu’à vaincre la faim, les maux et les rancunes
Le monde construisait des barrières aux guerres
Le progrès regorgeait de belles découvertes.
Mais c’était sans compter sur le talon d’Achille
Que trop d’hommes ont offert à un argent facile
Corrompu par ce dieu malveillant et sournois
Ne vous étonnez plus que le monde s’y noie.
Et l’enfant que j’étais et qui demeure encore
Un peu au fond de moi, crie à corps et à cris
À travers tous ses mots, à travers ses écrits
Pour hurler son dépit de voir vaincre la mort.

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