Terre à terre ?
Publié le 04 août 2025
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Vous avez comme moi j’en suis sûr remarqué
À quel point tant de nous rêvent de s’élever
Au sens propre parfois tutoyant les sommets
Ou au sens figuré dont beaucoup sont gourmets.
Pourtant à bien y voir nous passons nos journées
A creuser des sillons mille fois empruntés
A vivre au jour le jour au raz des pâquerettes
Les buts très ordinaires qui occupent nos têtes.
Ventre affamé, dit-on, n’aurait aucune oreille
Moi je dirai ni d’ailes, l’expression est pareille.
Faut-il combler le corps pour libérer l’esprit ?
C’est bien là pour ma part ce que j’en ai compris.
Je ne suis pas plus fort face aux contingences
Ma propre vie aussi a ses exigences.
Si je parviens parfois à embrasser plus large
Ce n’est en m’élevant au dessus des nuages.
C’est en regardant les choses ordinaires
Ces choses pour beaucoup qu’on dit trop terre à terre
La fleur comme l’oiseau, le ruisseau, la rivière
Que je me sens en phase avec mon univers.
À quel point tant de nous rêvent de s’élever
Au sens propre parfois tutoyant les sommets
Ou au sens figuré dont beaucoup sont gourmets.
Pourtant à bien y voir nous passons nos journées
A creuser des sillons mille fois empruntés
A vivre au jour le jour au raz des pâquerettes
Les buts très ordinaires qui occupent nos têtes.
Ventre affamé, dit-on, n’aurait aucune oreille
Moi je dirai ni d’ailes, l’expression est pareille.
Faut-il combler le corps pour libérer l’esprit ?
C’est bien là pour ma part ce que j’en ai compris.
Je ne suis pas plus fort face aux contingences
Ma propre vie aussi a ses exigences.
Si je parviens parfois à embrasser plus large
Ce n’est en m’élevant au dessus des nuages.
C’est en regardant les choses ordinaires
Ces choses pour beaucoup qu’on dit trop terre à terre
La fleur comme l’oiseau, le ruisseau, la rivière
Que je me sens en phase avec mon univers.

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