Théâtre.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Voyez les pavaner ces pompeux arrogants 
Qui nous toisent de haut, et sans mettre de gants
Mais sachez où se cachent tous les vrais puissants
Derrière la façade des monades d’argent.

Car ces têtes à claques, pantins de carnaval
On les offre aux peuples, pour étouffer leurs haines
S’ils leur coupent la tête, cela leur est égal 
Les puissants comme l’hydre, ça les gêne à peine.

Ils nous font croire que ceux qui mènent le monde
Ce sont ces prête-noms et ces polichinelles
Tandis que eux derrière, conduisent seuls la ronde
Pour leur plus grand profit, ils tirent les ficelles.

Le monde est un théâtre, tout plein de chausses trappes
Toutes très bien conçues, pour qu’elles vous attrapent
La démocratie, miroir aux alouettes
Quand les peuples croient qu’ils tiennent les manettes.

Nous avons tous vendu, nos âmes à sa rage
Tous à ce dieu argent, qui règne sans partage
Dans ce grand casino, où ce dieu virtuel
Pervertit tout sur terre, alors qu’il n’est réel.
Pierre Jean Boutet - Logo

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