Toujours maitre du jeu
Publié le 04 août 2025
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Le poêle ronfle fort où un grand feu rougeoie,
La maison encore demeure calfeutrée.
Tout un monde y vit à petits pas feutrés
Fatigué que de voir des bûches qui flamboient.
Le soleil au dehors, pour autant qu’on le voit,
Tente bien de chasser les nuages ancrés
Dans un ciel lui semble obéir par décret,
À l’hiver dont la neige s’obstine et poudroie.
Les fleurs hier écloses ploient hélas sous le givre,
La terre remuée se durcit à nouveau,
L’oiseau ne semble plus du printemps aussi ivre.
On ressort des placards écharpes et manteaux
Car pour se découvrir c’est semble-t-il, trop tôt
Le froid règne en maître, comme au fond d’un caveau.
La maison encore demeure calfeutrée.
Tout un monde y vit à petits pas feutrés
Fatigué que de voir des bûches qui flamboient.
Le soleil au dehors, pour autant qu’on le voit,
Tente bien de chasser les nuages ancrés
Dans un ciel lui semble obéir par décret,
À l’hiver dont la neige s’obstine et poudroie.
Les fleurs hier écloses ploient hélas sous le givre,
La terre remuée se durcit à nouveau,
L’oiseau ne semble plus du printemps aussi ivre.
On ressort des placards écharpes et manteaux
Car pour se découvrir c’est semble-t-il, trop tôt
Le froid règne en maître, comme au fond d’un caveau.

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