Tour de guet.
Publié le 04 août 2025
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Peut-on garder les yeux ouverts
Sur tous les malheurs de ce monde ?
Quand ce qu’on y a découvert
Recèle des choses immondes ?
Peut-on rester alors comme aveugle et sourd
Aux beautés et bontés du monde tout autour ?
Quand ce que l’on y voit nous pousse à l’admirer
Quand ce qu’on y entend incite à le choyer ?
Comment y conserver un semblant d’équilibre
Lorsqu’on est balloté entre ces deux empires
Comment se dire encore qu’on peut y vivre libre
Quand s’y confrontent ainsi le meilleur et le pire ?
Quand l’ombre plane haut, va chercher la lumière
Comme les bâtisseurs élèvent leurs prières
Aux sommets acérés des hautes cathédrales
Bien après l’an mille, époque médiévale.
Ils brillent à nouveau les feux crépusculaires.
Qui saura nous ouvrir les chemins salutaires
Pour retrouver enfin de ces aubes radieuses
Où laisser libre cour aux pensées délicieuses ?
Je guette en vain les signes qui sont avant coureurs
Et laissent à l’espoir entrevoir le meilleur
Mais je reviens bredouille de tous mes tours de guet
Je vois bien l’ horizon et ça n’est pas très gai.
Sur tous les malheurs de ce monde ?
Quand ce qu’on y a découvert
Recèle des choses immondes ?
Peut-on rester alors comme aveugle et sourd
Aux beautés et bontés du monde tout autour ?
Quand ce que l’on y voit nous pousse à l’admirer
Quand ce qu’on y entend incite à le choyer ?
Comment y conserver un semblant d’équilibre
Lorsqu’on est balloté entre ces deux empires
Comment se dire encore qu’on peut y vivre libre
Quand s’y confrontent ainsi le meilleur et le pire ?
Quand l’ombre plane haut, va chercher la lumière
Comme les bâtisseurs élèvent leurs prières
Aux sommets acérés des hautes cathédrales
Bien après l’an mille, époque médiévale.
Ils brillent à nouveau les feux crépusculaires.
Qui saura nous ouvrir les chemins salutaires
Pour retrouver enfin de ces aubes radieuses
Où laisser libre cour aux pensées délicieuses ?
Je guette en vain les signes qui sont avant coureurs
Et laissent à l’espoir entrevoir le meilleur
Mais je reviens bredouille de tous mes tours de guet
Je vois bien l’ horizon et ça n’est pas très gai.

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