Tous les amis quon aime
Publié le 04 août 2025
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Et tous ceux que l’on sème.
Où sont tous les amis que ma vie a croisés
Que comme des cailloux elle a tant semé ?
Aux fils entremêlés de ces itinérances
Qui m’ont conduit alors aux quatre coins de France.
Comment les conserver ces liens qui sont tissés
Quand las ils se distendent avec les distances
Loin des yeux, loin du coeur, est-ce une évidence ?
Dans nos vies trop pressées, tant de choses cassées.
Que sont-ils devenus ceux qui pourtant étaient
Là chaque jour ou presque, toujours à mes côtés
Quand tu changes de place, tu n’as plus vraiment prise,
Quelque chose se glace, des amitiés se brisent.
Quand tu es voyageur si tu n’as pas de nid
Il te faut chaque fois, sous de nouvelles étoiles
Tisser fort patiemment une nouvelle toile
Et de faire alors quelques nouveaux amis.
Ces amis que tu laisses, là quelque part derrière
même si ça te blesse, quelles que soient tes prières
Quelque soient tes souhaits de les revoir un jour
Ils ne seront plus là, plus là de toi autour.
Parfois un coup de fil, parfois une visite
Si ce n’est pas trop loin là où toi tu habites
On évoque alors quelques bons souvenirs
Mais ne reste plus rien de nouveau à construire.
De mes amis d’enfance, il ne me reste rien
Ceux de l’adolescence, je n’en sais vraiment rien
Ceux de mes âges adultes, je vois de loin en loin
Et mes nouveaux amis vivent tous dans mon coin.
Où sont tous les amis que ma vie a croisés
Que comme des cailloux elle a tant semé ?
Aux fils entremêlés de ces itinérances
Qui m’ont conduit alors aux quatre coins de France.
Comment les conserver ces liens qui sont tissés
Quand las ils se distendent avec les distances
Loin des yeux, loin du coeur, est-ce une évidence ?
Dans nos vies trop pressées, tant de choses cassées.
Que sont-ils devenus ceux qui pourtant étaient
Là chaque jour ou presque, toujours à mes côtés
Quand tu changes de place, tu n’as plus vraiment prise,
Quelque chose se glace, des amitiés se brisent.
Quand tu es voyageur si tu n’as pas de nid
Il te faut chaque fois, sous de nouvelles étoiles
Tisser fort patiemment une nouvelle toile
Et de faire alors quelques nouveaux amis.
Ces amis que tu laisses, là quelque part derrière
même si ça te blesse, quelles que soient tes prières
Quelque soient tes souhaits de les revoir un jour
Ils ne seront plus là, plus là de toi autour.
Parfois un coup de fil, parfois une visite
Si ce n’est pas trop loin là où toi tu habites
On évoque alors quelques bons souvenirs
Mais ne reste plus rien de nouveau à construire.
De mes amis d’enfance, il ne me reste rien
Ceux de l’adolescence, je n’en sais vraiment rien
Ceux de mes âges adultes, je vois de loin en loin
Et mes nouveaux amis vivent tous dans mon coin.

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