Tous les chemins
Publié le 04 août 2025
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Nous sommes gens bizarres qui nous lassons de tout
Et surtout des histoires de ces gens qui ont tout,
Le bonheur, la beauté, la richesse et l’amour.
Que nous semblent ennuyeux, le cours de tous ces jours.
Alors que passionnés nous restons des récits
De malheurs et d’effrois, de violence et de cris
Où la peur règne en maître, où l’espoir est ténu.
Par ces tristes aventures, nous sommes tous tenus.
Que doit faire d’efforts dans ce cas le poète
Qui chante là beauté, pour tenir en haleine
Des lecteurs qui souvent n’en sont pas trop en quête.
Qu’il doit être habile, se donner de la peine !
La rose si fugace et le ciel étoilé
De la femme la grâce, ou l’amour devoilé
Tout en a été dit et avec quel talent
En vers harmonieux et en mots élégants.
Combien en ai écrit de poèmes d’amour
De vers pour célébrer la nature et le jour
Mais combien parmi vous ont frémi à ces vers,
Plus qu’à ceux que j’ai dit pour célébrer l’hiver ?
Le monde est trop cruel, comme chacun le sait
Beaucoup pensent alors qu’il faudrait le cacher,
Pour ne plus souligner que ses seuls bons côtés
À travers les beaux vers que l’on peut tricoter.
Mais cette cruauté n’est que celle d’humains
Qui n’ont d’autre morale que leur seul intérêt.
La nature n’a pas de dessein si malsain
Ses colères n’ont pas d’intention arrêtée.
J’emmènerai ainsi ma propre poésie
Sur tous les chemins creux parsemés d’ambroisie
Où les hommes se vautrent, ignorants de l’azur,
Comme sur les sentiers habités d’odeurs pures.
Et surtout des histoires de ces gens qui ont tout,
Le bonheur, la beauté, la richesse et l’amour.
Que nous semblent ennuyeux, le cours de tous ces jours.
Alors que passionnés nous restons des récits
De malheurs et d’effrois, de violence et de cris
Où la peur règne en maître, où l’espoir est ténu.
Par ces tristes aventures, nous sommes tous tenus.
Que doit faire d’efforts dans ce cas le poète
Qui chante là beauté, pour tenir en haleine
Des lecteurs qui souvent n’en sont pas trop en quête.
Qu’il doit être habile, se donner de la peine !
La rose si fugace et le ciel étoilé
De la femme la grâce, ou l’amour devoilé
Tout en a été dit et avec quel talent
En vers harmonieux et en mots élégants.
Combien en ai écrit de poèmes d’amour
De vers pour célébrer la nature et le jour
Mais combien parmi vous ont frémi à ces vers,
Plus qu’à ceux que j’ai dit pour célébrer l’hiver ?
Le monde est trop cruel, comme chacun le sait
Beaucoup pensent alors qu’il faudrait le cacher,
Pour ne plus souligner que ses seuls bons côtés
À travers les beaux vers que l’on peut tricoter.
Mais cette cruauté n’est que celle d’humains
Qui n’ont d’autre morale que leur seul intérêt.
La nature n’a pas de dessein si malsain
Ses colères n’ont pas d’intention arrêtée.
J’emmènerai ainsi ma propre poésie
Sur tous les chemins creux parsemés d’ambroisie
Où les hommes se vautrent, ignorants de l’azur,
Comme sur les sentiers habités d’odeurs pures.

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