Tout ce qui me dépasse.

Ce monde me dépasse, ce monde où je passe
Tant par ses dimensions, que ses explorations 
Que ses contradictions, qui heurtent la raison
Ou toutes ses tensions, au point que tout se casse.

Merveilles à foison, horreurs à profusion
Il n’y a plus de saison de paix en nos maisons
De bien grandes frayeurs, pour quelques admirations
Peu de célébrations, pour tant de destructions.

À la complexité des fragiles équilibres 
S’oppose le binaire, de nos passions futiles
À tout ce qui exige notre respect pour vivre
On assène des coups, à coup sûr malhabiles.

Chaque instant partagé entre plaisir de vivre
Et cette angoisse en nous, qui monte et qui vibre
Tous ces moments de joie, gâchés par l’homme ivre
De pouvoir et d’argent, qui tient les hommes libres.

Ce monde qui trépasse, pourtant je ne m’en lasse
Un monde de passions comme de découvertes 
Un monde à explorer par ses fenêtres ouvertes
Ce monde je l’aime autant qu’il me tracasse.