Tout entier.
Publié le 04 août 2025
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Brisures invisibles au creux de nos soupirs
Fêlures si discrètes au bord de nos exils
Engelures si fines au cœur de nos désirs
Césures esquissées dans nos desseins subtils,
Toujours l’imperfection qui hante tous nos actes
Toujours l’indécision qui semble comme un pacte
Toujours l’inachevé dans tout ce que l’on fait
Toujours l’inéprouvé dans tout ce que l’on est.
Des freins bien trop serrés au cœur de nos élans
Des reins bien trop bridés pour appeler le sang
Des mains bien trop gênées pour éveiller nos sens
En vain pour se donner enfin à cent pour cent.
Toujours les vieilles peurs qui planent tout le temps
Toujours quelque rancoeur pour gâter le moment
Toujours comme un rôdeur qui vient à contretemps
Toujours c’est là l’erreur, ne pas goûter l’instant.
Des pensées parasites qui plombent tout le temps
Qui nous rendent visite, tout en nous surprenant
Qui restent et persistent malgré nos maugréements
Qui même souvent insistent, pour voler le moment.
Toujours cette impuissance à vivre pleinement
Toujours cette insistance à ne voir le présent
Toujours cette impatience à voir l’instant d’après
Jamais cette insouciance qui elle le permet
De vivre complètement le seul instant présent
De jouir très sainement du bonheur de l’instant
De sentir seulement les choses du moment
De dire simplement je suis là entièrement.
Fêlures si discrètes au bord de nos exils
Engelures si fines au cœur de nos désirs
Césures esquissées dans nos desseins subtils,
Toujours l’imperfection qui hante tous nos actes
Toujours l’indécision qui semble comme un pacte
Toujours l’inachevé dans tout ce que l’on fait
Toujours l’inéprouvé dans tout ce que l’on est.
Des freins bien trop serrés au cœur de nos élans
Des reins bien trop bridés pour appeler le sang
Des mains bien trop gênées pour éveiller nos sens
En vain pour se donner enfin à cent pour cent.
Toujours les vieilles peurs qui planent tout le temps
Toujours quelque rancoeur pour gâter le moment
Toujours comme un rôdeur qui vient à contretemps
Toujours c’est là l’erreur, ne pas goûter l’instant.
Des pensées parasites qui plombent tout le temps
Qui nous rendent visite, tout en nous surprenant
Qui restent et persistent malgré nos maugréements
Qui même souvent insistent, pour voler le moment.
Toujours cette impuissance à vivre pleinement
Toujours cette insistance à ne voir le présent
Toujours cette impatience à voir l’instant d’après
Jamais cette insouciance qui elle le permet
De vivre complètement le seul instant présent
De jouir très sainement du bonheur de l’instant
De sentir seulement les choses du moment
De dire simplement je suis là entièrement.

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