Tout est possible.
Publié le 04 août 2025
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Ils peuvent rire, peu me chaut
De mes poèmes au fil de l’eau
Me regarder tous d’un peu haut
Cela ne froisse mon ego.
Car si j’écris ce n’est pour eux
Tant pis s’ils ne plaisent à leurs yeux
Mes poèmes ne sont de ceux
Qui cherchent à les flatter un peu.
Ni sarcasmes ni quolibets
Ne me laisseront plume bée
Je n’accorde pas de débet
A ceux qui dressent des gibets.
Ils peuvent pleurer, ça m’attriste
Je ne suis pas de ces artistes
Qui viennent occuper la piste
Avec des desseins égoïstes.
Car si j’écris avec des larmes
C’est pour pousser des cris d’alarme
Pour qu’enfin les hommes désarment
Et succombent plutôt aux charmes.
Mais ni les pleurs, les cris d’orfraies
Vous le savez jamais m’effraient
Je n’en veux pas faire les frais
Je n’ai pour ça pas d’intérêt.
Ils peuvent aussi faire leur miel
De mes écrits, gouttes de fiel
Lorsqu’ils tutoient aussi le ciel
Je n’ai d’amours artificiels.
De mes poèmes au fil de l’eau
Me regarder tous d’un peu haut
Cela ne froisse mon ego.
Car si j’écris ce n’est pour eux
Tant pis s’ils ne plaisent à leurs yeux
Mes poèmes ne sont de ceux
Qui cherchent à les flatter un peu.
Ni sarcasmes ni quolibets
Ne me laisseront plume bée
Je n’accorde pas de débet
A ceux qui dressent des gibets.
Ils peuvent pleurer, ça m’attriste
Je ne suis pas de ces artistes
Qui viennent occuper la piste
Avec des desseins égoïstes.
Car si j’écris avec des larmes
C’est pour pousser des cris d’alarme
Pour qu’enfin les hommes désarment
Et succombent plutôt aux charmes.
Mais ni les pleurs, les cris d’orfraies
Vous le savez jamais m’effraient
Je n’en veux pas faire les frais
Je n’ai pour ça pas d’intérêt.
Ils peuvent aussi faire leur miel
De mes écrits, gouttes de fiel
Lorsqu’ils tutoient aussi le ciel
Je n’ai d’amours artificiels.

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